Montréal est la première ville au Québec — et la seconde au Canada après Vancouver — à reconnaitre officiellement le droit à un environnement sain pour ses citoyens.

Cela inclut le droit de respirer un air pur, de boire une eau propre, et de bénéficier des conditions de vie assurant leur santé. Concrètement, la déclaration de la Ville de Montréal implique de considérer les enjeux environnementaux dans l’ensemble des décisions municipales et de préciser des objectifs, des cibles et des actions permettant de matérialiser cet engagement.

Cette déclaration de la Ville de Montréal fait écho à au Grand rassemblement des générations pour le droit à un environnement sain qui a eu lieu à Montréal en octobre 2014, dans le cadre de la Tournée bleu Terre de la Fondation David Suzuki.

Par cette démarche qui a mobilisé jusqu’à présent plus de 60 000 Canadiens, la Fondation Suzuki vise la reconnaissance du droit à un environnement sain par les municipalités et provinces canadiennes afin, ultimement, d’amender la Charte canadienne des droits et libertés par l’ajout de ce nouveau droit.

« Nous saluons l’engagement des citoyens montréalais et de leurs élus à faire reconnaître leur droit à un environnement sain. Grâce à eux, Montréal se place aujourd’hui à l’avant-garde d’un mouvement qui a le potentiel de transformer le Canada », souligne Cam Cheema, organisateur régional du Mouvement bleu Terre au Québec.