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Bethlehem Hickman, chargée de projets, Takt-Etik

Par André-Anne Cadieux | 8 septembre 2014 | Métiers

Expliquez-nous en quoi consiste votre rôle. Mon rôle varie en fonction du profil de chacun de mes clients mais je dirais qu’au final mon objectif est le même : faire progresser l’organisation dans son chemin vers le développement durable. Certains auront besoin de conseils sur leurs orientations stratégiques alors que d’autres voudront être assistés dans la mise en place de actions de gestion des déchets. Mon rôle est d’identifier les bons leviers et cela commence toujours par l’établissement de relations de confiance à plusieurs niveaux de l’organisation.

Qu’est-ce que vous aimez particulièrement dans votre métier ?
Ce qui m’anime au quotidien c’est de rencontrer des gens profondément investis pour le développement durable et pouvoir contribuer à les faire avancer. Chaque organisation est différente, et il n’y pas de recette miracle il faut faire preuve d’écoute et d’adaptation pour offrir une solution efficace. Les actions de développement durable nécessite souvent la collaboration de plusieurs secteurs de l’entreprise, j’aime être un agent de liaison.

Quel est votre défi de tous les jours ?
Mon plus gros challenge est de toujours garder en tête que le travail de conviction est sans cesse à recommencer et à adapter à chacune des situations. Cela fait tellement longtemps que l’on baigne dedans que certaines notions complexes nous paraissent des évidences alors que le ‘business as usual’ vit sans développement durable.

Quel fût votre parcours pour en arriver ici ? 
J’ai commencé par une double formation en gestion de l’environnement et en communication. Les connaissances techniques et scientifiques m’ont beaucoup servi pour ensuite pouvoir travailler en communication pour l’industrie nucléaire. J’ai occupé des postes en communication de crise, reddition de comptes DD, communication DD et communication interne. Ayant soif de nouveaux défi je me suis ensuite installée au Québec ou j’ai fait du bénévolat pour les OBNL et associations : un bon moyen de découvrir les acteurs du milieu. Il y a d’ailleurs peu de lieux de rencontre entre le monde des affaires et le milieu des associations.

Qu’est-ce que ça « prend » pour faire ce métier ?
En quelques mots : humilité, vision systémique, intelligence relationnelle et la capacité à se questionner et questionner les autres — et tout ça avec beaucoup de patience et d’endurance. Pour tenir bon il faut savoir savourer les petites victoires.

Votre message à la relève ?
Ne visez pas le poste avec le titre développement durable à tout prix et surtout choisissez une entreprise qui vous ressemble pour ses valeurs ; alors vous trouverez votre place. On peut faire du développement durable à n’importe quelle place au sein d’une entreprise. N’hésitez pas faire preuve de créativité en termes de partenariats entre associations et entreprises et ne négligez pas la force de l’engagement des employés dans vos projets.

 

Parlons de vos collègues! Si vous avez des collègues de la relève en développement durable, environnement, responsabilité sociale… et que vous aimeriez les faire connaître, écrivez-nous à redaction@novae.ca en nous indiquant leurs noms/prénoms, le poste occupé et le nom de l’employeur. Peut-être pourraient-ils figurer dans cette rubrique !


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