La jeune compagnie Rose Buddha lance sa première collection de leggings faits de bouteilles de plastique recyclées.

Créée par Madeleine Arcand et Maxime Morin, respectivement journaliste et comédienne, mais aussi toutes deux professeures de yoga, cette collection de pantalons de yoga s’adresse aux femmes qui souhaitent encourager le commerce équitable et durable, et qui recherchent des leggings de bonne qualité au design recherché. « Cela fait plus de 15 ans qu’on fait du yoga et on a acheté un grand nombre de leggings, mais à chaque fois il y avait quelque chose qui ne nous convenait pas : ils étaient parfois écoresponsables mais pas assez gainants, certains étaient confortables mais pas très esthétiques ou tout simplement de mauvaise qualité », explique Maxime Morin.

Conçu avec du tissu REPREVE, fabriqué à 83% de bouteilles de plastiques recyclées, ce legging promettant « une respiration maximale » a été développé en partenariat avec Primotex, un fabricant basé à Laval qui a participé à développer une haute qualité de tissu. Le produit final est assemblé à la main à St-Odilon, ce qui en fait un vêtement intégralement produit localement. « Notre processus de  production est pour nous l’occasion de monter le savoir-faire des artisans du Québec. »

Ces leggings seront disponibles à compter du 1er novembre : ils seront vendus en ligne et dans quelques boutiques de yoga, au prix de 125$. Un tarif légèrement au-dessus de la moyenne de prix que l’on peut trouver chez des marques telles que Patagonia ou Lululemon. « C’est ce que cela coûte lorsqu’on veut acheter un produit entièrement fait au Québec, précise Maxime Morin. J’espère que les gens vont changer leur façon de penser : ils dépensent aisément 125$ pour des chaussures fabriquées dans des conditions douteuses à l’autre bout du monde, mais ils hésitent à acheter un produit d’artisan produit localement. C’est pourquoi nous avons fait le pari du beau : c’est ce critère qui va convaincre une grande majorité de consommateurs dans leur décision d’achat finale. »