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Suzlon, nouveau joueur dans le paysage éolien au Québec

Par André-Anne Cadieux | 11 octobre 2012 | Entrevue

Après avoir gagné l’appel d’offre lancé par Hydro-Québec et EDF, REpower inaugurait la semaine dernière un premier parc éolien en Estrie. Entrevue avec Tulsi Tanti, président de Suzlon, entreprise-mère de RePower, venu au Québec pour l’occasion.

Suzlon, 5e plus important fournisseur mondial de turbines, et sa filiale québécoise RePower, ont inauguré la semaine dernière un premier parc éolien de 80 MW à Saint-Robert-Bellarmin en Estrie. 

Dans quel contexte s’inscrit votre investissement au Québec?
Tout d’abord, il existe déjà une vision à long terme sur le plan de l’énergie durable au Québec. Comme EDF En, qui a lancé le projet, a gagné 954 MW avec RePower, c’est l’occasion de développer ce marché. Le Québec est un marché intéressant puisqu’on peut profiter d’une complémentarité entre les deux sources naturelles d’énergie, éolienne et hydroélectrique.

Comment percevez-vous le marché canadien ?
C’est un marché qui prendra de l’expansion au cours des vingt prochaines années et qui pourrait potentiellement générer 100 000 MW. Pour l’instant, on y produit seulement 5000 MW et environ 1% de l’énergie canadienne est éolienne ; mais l’on souhaite atteindre 25%, dans les 10 ou 15 prochaines années. L’énergie éolienne devient de plus en plus compétitive aussi. L’énergie produite pourrait donc facilement être exportée; le Canada a le potentiel de devenir une des plus grosses puissances mondiales en terme d’énergie éolienne.

Selon vous, qu’est-ce qui contribuera au succès de l’énergie éolienne au Québec?
La source hydroélectrique ne suffira pas. Pour avoir une sécurité énergétique, on ne peut baser l’énergie d’un pays sur une seule source, il faut donc diversifier les ressources. En outre, l’éolien constitue une ressource énergétique complémentaire à l’hydroélectricité compte tenu de leur faible émission de Co2 et des pratiques de consommation:en hiver, lorsque la consommation augmente, la vitesse du vent s’avère également plus élevée, générant ainsi plus d’énergie et répondant au besoin. Ce modèle énergétique combinant hydroélectricité et éoliennes existe ailleurs: au Brésil, 80% de l’énergie est hydroélectrique et le reste comblé en bonne partie par l’industrie éolienne. Nous croyons également que le gouvernement soutiendra l’essor et l’implantation de cette énergie verte au Québec.


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