En quoi consiste votre rôle? Mon rôle consiste à organiser, coordonner et gérer les activités et projets en développement durable à l’Université de Montréal. Je conseille en matière de bonnes pratiques, de ressources, d’application de politiques, d’orientations, de règlementation et de procédures.

Qu’est-ce que vous aimez particulièrement dans votre métier?
La multitude de sujets sur lesquels je travaille : l’alimentation durable, les matières résiduelles, la mise en place d’une gouvernance du DD, le transport, la biodiversité, l’agriculture urbaine, l’apiculture, l’approvisionnement responsable, les communications responsables, etc.

Quel est votre défi de tous les jours?
J’en vois plus deux qu’un seul. Le premier défi est humain. Il s’agit de mettre le développement durable à la portée de chacun, quel que soit son champ d’expertise, tout en montrant que chacune de nos actions a une conséquence tant à l’intérieur de l’Université qu’à l’extérieur. Le second est plus d’ordre opérationnel. Les campus de l’UdeM étant chacun « une ville dans la ville », tout projet nécessite d’importants besoins en termes de logistique.

Quel fût votre parcours pour arriver ici?
J’ai eu un parcours académique très scientifique au départ avec des études en biologie, chimie et électrochimie (Grenoble-France) puis une maîtrise en chimie à l’UdeM. Ensuite, je me suis orienté vers la gestion pour obtenir un DESS à HEC Montréal, puis j’ai complété un programme court en responsabilité sociale des organisations à l’UQAM. Côté professionnel, mes premières expériences sont en chimie. J’ai travaillé dans un laboratoire de recherche sur les véhicules électriques au département de chimie de l’UdeM. Ensuite, j’ai eu un poste de chimiste (coordonnateur des laboratoires d’enseignement de 1er cycle), ce qui m’a amené, entre autres, à mettre en place des mesures de développement durable dans les labos. En parallèle à cela, je me suis beaucoup impliqué dans le conseil d’administration de l’association des cadres et professionnels de l’UdeM – qui a d’ailleurs pris un important virage vert, jusqu’à devenir carboneutre!

Qu’est-ce que ça « prend » pour faire ce métier?
Trois éléments sont primordiaux. Le premier : la communication, pour promouvoir ses idées en dialoguant avec des intervenants de divers horizons, et pour faire connaitre nos réalisations. Le second : la résilience, car les embûches peuvent parfois nous pousser à explorer d’autres avenues. Enfin, le troisième : mettre à jour ses connaissances et ses compétences régulièrement. 

Votre message à la relève? 
Il faut donner son maximum, aller au bout de ses idées, et ne pas se laisser décourager au premiers revers : la persévérance rapporte! Aussi petites soient-elles, il faut savourer chacune de ses réussites, tout en restant conscient qu’au-delà des victoires, les défis demeurent considérables… et les enjeux fondamentaux.