Une entreprise québécoise s’apprête à commercialiser un aquarium grâce auquel les poissons permettent de faire pousser des végétaux.

Cet aquarium, l’Ozarium, a été conçu en France par l’entreprise Citizen Farm et fonctionne selon les principes de l’aquaponie. Les déchets produits par les poissons sont captés par les plantes pour se nourrir. Les végétaux qui poussent en surface de l’aquarium nettoient, purifient et oxygènent l’eau. Un cycle qui est donc complètement naturel. Cette technique d’agriculture urbaine utilise 90% moins d’eau que l’agriculture en sol. L’Ozarium permet de cultiver simultanément quatre végétaux, comme par exemple des plans de fines herbes, de tomates cerises ou encore du blé.

C’est l’entreprise The Fish Giver, basée au Québec, qui sera en charge de la distribution de l’Ozarium en Amérique du Nord.
Le projet de The Fish Giver — dont la mission est de lutter contre la faim et la pauvreté par l’aquaponie — s’articule en trois phases. D’abord la commercialisation de l’Ozarium au Canada auprès de particuliers. L’aquarium sera aussi distribué dans des écoles primaires à des fins éducatives. Les profits générés par la vente de l’Ozarium serviront à la deuxième phase, qui vise à aider les familles dans le besoin grâce à l’aquaponie. Finalement, The Fish Giver compte développer une ferme communautaire dotée d’une serre, d’un système aquaponique et d’un poulailler. Une production d’insectes est également prévue pour alimenter les poissons.
Une campagne de sociofinancement a été lancée le 30 octobre dernier afin de rendre disponible au Québec et Canada, pour un montant d’environ 100$, l’aquarium dès décembre.