Expliquez-nous en quoi consiste votre rôle. Mon rôle au sein de la Fondation québécoise en environnement est multiple, comme dans de nombreux OSBL. En effet, j’agis comme personne-ressource pour le développement et la mise en oeuvre des stratégies, systèmes et procédures d’information, de communication et de promotion.
J’apporte mon expertise DD dans l’élaboration des projets, je m’occupe aussi de la réalisation et de la gestion de l’écoresponsabilité des évènements-bénéfices. Finalement, je gère les demandes en lien avec les évènements, associations et partenariats auxquels la FQE participe, et ce, en collaboration avec la directrice générale.

Qu’est-ce que vous aimez particulièrement dans votre métier?
Ce que j’aime, c’est la pluridisciplinarité. Je vois la gestion de l’environnement comme un ensemble de qualités à lier avec finesse: analyse scientifique, compétences techniques, savoir communiquer, être créatif, etc. C’est surtout un métier qui permet d’avoir un réel impact.

Quel est votre défi de tous les jours?
Travailler pour un OSBL demande d’être ingénieux. Il faut aussi avoir beaucoup d’autonomie, d’initiative et de polyvalence. Je dois constamment m’adapter aux besoins du moment et apprendre de nouveaux procédés pour arriver à mes fins, ce qui est très stimulant.

Quel fut votre parcours pour en arriver ici?
J’ai commencé mes études en agronomie, puis je me suis spécialisé en génie des procédés environnementaux. J’ai ensuite terminé avec une maîtrise en prévention des risques et nuisances technologiques, spécialisation « risques professionnels et environnementaux ». Ce dernier diplôme, par alternance au sein du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (France), m’a permis de mettre en place un système stratégique de gestion de la communication entre différents départements en cas d’urgence (écoulement radioactif, feu de matières toxiques, etc.). En arrivant au Québec, j’ai travaillé comme coordonnateur aux communications en développement durable pour Écotrip et je suis aujourd’hui membre de leur conseil d’administration. J’ai ensuite commencé à travailler comme coordonnateur puis directeur des projets et des communications à la Fondation.

Qu’est-ce que ça « prend » pour faire ce métier?
Selon moi, pour travailler en développement durable, il faut avoir de la conviction et de la passion. De plus, il faut savoir être curieux et avoir de la détermination. Tout n’est pas noir ou vert, il faut savoir jouer avec toutes les nuances intermédiaires pour arriver à modifier les consciences.

Votre message à la relève?
Soyez positifs et passionnés! Nous travaillons ensemble pour une cause. C’est ce qui nous différencie de beaucoup d’autres métiers et ce qui fait notre richesse. Faites valoir vos actions lors d’activités de réseautage et soyez actifs sur les médias sociaux!

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Parlons de vos collègues! Si vous avez des collègues de la relève en développement durable, environnement, responsabilité sociale… et que vous aimeriez les faire connaître, écrivez-nous à redaction@novae.ca en nous indiquant leurs noms/prénoms, le poste occupé et le nom de l’employeur. Peut-être pourraient-ils figurer dans cette rubrique!