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Prix Novae

Prix Novae 2022

LES 20 MEILLEURES INNOVATIONS À IMPACT DE L’ANNÉE

Les résultats de la 9e édition des Prix Novae ont été annoncés le 4 mai lors d’un événement tenu au Ausgang Plaza à Montréal. Découvrez ces 20 champions!

Une présentation

Voici les 20 meilleurs projets à impact de l’année sélectionnés aux Prix Novae 2022.

LES AFFÛTÉS organisent des ateliers de revalorisation

Avec ses ateliers d’apprentissage et son «makerspace», Les Affûtés aident les citoyens à fabriquer et réparer les objets du quotidien pour lutter contre l’obsolescence programmée.
Certifié Bcorp, l’organisme a franchi une nouvelle étape en intégrant les principes de l’économie circulaire à ses activités: il récupère les bannières publicitaires et oriflammes en vinyle de la Ville de Montréal, avec lesquelles ses usagers fabriquent des sacoches à vélo et des sacs à dos dans le cadre de ses ateliers. Une collaboration avec Synergies MTL lui permet d’obtenir des stocks réguliers de ces matériaux revalorisables, ce qui lui permet de ne plus acheter de tels matériaux neufs. L’organisme a d’ailleurs étendu cette démarche à un autre matériau, le bois : des collaborations avec des ébénistes permettent de revaloriser leurs retailles.
Aujourd’hui, avec 20 tonnes de matériaux récupérés, c’est 50% de ses besoins totaux en matériaux qui sont issus de l’économie circulaire. L’organisme compte atteindre 80% en 2022.

FERME D’HIVER développe des fermes verticales

Cette startup propose aux maraîchers locaux d’intégrer son concept de fermes verticales à leurs activités afin de diversifier leurs cultures durant l’hiver. Dans ces fermes on fait pousser des fraises et des pleurotes, en plein hiver et avec une empreinte environnementale réduite. En effet, dans cet environnement contrôlé, la production est prévisible et constante et l’empreinte environnementale maîtrisée: par exemple, 95% de l’eau nécessaire à la production est remise en circulation.
En outre, ces fermes pouvant s’annexer et s’étager, Ferme d’hiver voit l’opportunité de développer des cultures à grande échelle et ainsi faciliter l’autonomie alimentaire de n’importe quelle région.

ESPACE LGBTQ+ organise le cohabitat entre organismes communautaires

Face à la surchauffe immobilière et à la gentrification, des organismes LGBTQ+ du Village, à Montréal, se sont mobilisés afin de fonder Espace LGBTQ+. Sa mission: trouver ou créer des espaces temporaires ou permanents dédiés à loger ces OBNL. Sur un modèle de cohabitat, l’organisme a assuré la gestion d’un premier bâtiment dans lequel cohabitent des organismes d’aide alimentaire, d’aide à l’immigration, de réinsertion sociale. Objectif: permettre à ces organismes de se concentrer sur leur mission en leur ôtant un poids quant à la pression locative.
Espace LGBTQ+ vise maintenant l’acquisition d’un premier édifice afin de lui donner une vocation sociocommunautaire plutôt que privée et pécuniaire. À plus long terme, l’objectif est de devenir propriétaire et gestionnaire d’un réseau de bâtiments destinés aux OBNL, résistant ainsi partiellement à la «condo-ification» de certains quartiers.

FOOD’ELLES cuisine la diversité

Food’elles mise sur l’art culinaire pour favoriser l’autonomie et l’employabilité de femmes aux origines ethnoculturelles variées et favoriser des collectivités accueillantes, diversifiées et inclusives.
Food’elles produit et livre des repas préparés par ses employées, des femmes issues de l’immigration, qui trouvent là un emploi valorisant et rémunérateur. En se rendant sur la plateforme Web, l’usager peut commander des mets originaux tels qu’un curry d’aubergines pakistanais ou un ragoût de saucisses brésilien.
Food’elles organise également des ateliers culinaires autour des cultures du monde et, avec la reprise graduelle des événements, développe son offre de traiteur spécialisé pour le milieu corporatif.

L’ASSOMPTION développe une zone d’innovation agroalimentaire

A la suite de la démolition d’un vaste bâtiment industriel sur son territoire, la Ville de l’Assomption a acquis le site afin de valoriser cette zone de plus de 100 000m2 située à proximité du centre-ville. En collaboration avec plusieurs partenaires, la Ville a élaboré un concept d’aménagement visant le déploiement d’un pôle d’innovation et de recherche en agriculture et en industrialisation axé sur la serriculture sur les toits.
On mise ici sur un esprit partenarial inspiré de l’écologie industrielle afin que les entreprises puissent utiliser les extrants de leurs voisines. Par exemple, une entreprise sera en mesure de chauffer les serres sur le toit d’un bâtiment grâce à la chaleur d’un autre bâtiment.
Le redéveloppement de ce secteur se fera en outre sur les principes d’un quartier TOD (Transit oriented development) où on favorise le covoiturage et les transports collectifs.
L’objectif de ce projet est ainsi à la fois de créer un milieu de vie sain et un écosystème économique permettant d’améliorer l’accès aux produits alimentaires locaux, réduisant d’autant notre dépendance aux produits internationaux.

LE BCTQ, le CQEER et QUÉBECOR facilitent les tournages verts

L’industrie audiovisuelle a un impact important sur l’environnement. Selon les chiffres publiés en 2021 par la Sustainable Production Alliance, l’empreinte carbone des films à grand budget est estimée à 33 tonnes par jour de tournage.
Le Bureau du cinéma et de la télévision du Québec, le Conseil québécois des événements écoresponsables et Québecor ont lancé On tourne vert, un programme comprenant des conférences, des outils gratuits et un système d’accréditation afin de favoriser et encourager l’implantation de pratiques écoresponsables à toutes les étapes d’une production.
Plus de 300 personnes ont déjà participé aux conférences depuis le lancement du programme au printemps 2021 et 80 professionnels ont signé la charte d’engagement écoresponsable. De plus, une quinzaine de productions ont été accréditées On tourne vert. Le programme a en outre conclu une entente avec Netflix afin d’accompagner trois de ses productions au Québec. A l’été 2022, une étude de cas complète sera réalisée avec un long métrage de grande envergure afin d’obtenir des données concrètes de réduction de l’empreinte environnementale.

LA CENTRALE AGRICOLE, centre d’expertise en agriculture urbaine

Si la coopérative d’agriculture urbaine a démarré en 2019, c’est en 2021 qu’elle a connu une expansion majeure, faisant d’elle la plus grande coopérative de ce genre au Québec. Regroupant une vingtaine d’entreprises, la coopérative offre une grande représentativité de ce secteur et propose un cadre structurant pour le développement de la filière. Sa vision : faire de l’agriculture urbaine une filière de la résilience alimentaire, de la transition écologique des villes et de la circularisation de l’économie. D’ailleurs, un partenariat stratégique dans le cadre de la relance économique a été signé en 2021 avec la Ville de Montréal.
Espace d’expertise mais aussi de production, la Centrale agricole a créé 19 nouveaux emplois en 2021 et généré plus de 700000$ de production en inventaire. En outre, suivant les principes de l’économie circulaire et locale, les membres de la coop ont revalorisé 65 tonnes de matières résiduelles organiques en 2021. A cet égard, les investissements réalisés durant cette année et l’arrivée de membres développant des initiatives en économie circulaire permettra bientôt à la Centrale agricole de gérer 100% de ses matières résiduelles organiques in situ.

LE CTTEI forme à l’économie de fonctionnalité

Si l’économie circulaire gagne en popularité au Québec, l’approche d’économie de fonctionnalité et de coopération demeure méconnue. Dans ce modèle d’affaires, qui vise le remplacement de la vente de produits par la vente de l’usage de ce produit, l’entreprise reste propriétaire des biens : elle doit donc s’assurer de leur qualité et de leur réparabilité, et c’est sur cette durabilité qu’elle génère ses revenus.
Le CTTEI a donc initié ce projet de sensibilisation et de formation en vue d’aider les entreprises à adopter ce modèle d’affaires durable. En collaboration avec les symbioses industrielles de six régions, l’initiative a permis de créer une première cohorte de 17 entreprises en 2021 (à laquelle 7 autres devraient s’ajouter en 2022). Outre la formation transmise à ces entreprises, un véritable pôle d’expertise en économie de fonctionnalité a été bâti à travers l’accompagnement offert, ce qui permettra d’étendre ces connaissances à d’autres organisations du Québec.

DANS LA RUE roule au gaz naturel renouvelable

Fondé par le père Emmett-Johns (1928-2018), Dans la rue vient en aide aux jeunes sans-abri, sa roulotte circulant dans la métropole depuis 34 ans. En plus de sa vision sociale, l’organisme a voulu innover sur le plan environnemental en se dotant, à l’été 2021, d’un nouveau véhicule alimenté à 100% en gaz naturel renouvelable.
Dans la rue estime ainsi qu’annuellement elle réalisera des économies en carburant de plus de 3 000$, tout en réduisant ses émissions de GES de 2 tonnes (20%), comparativement à son ancien véhicule au diesel. De plus, l’intérieur de la roulotte a été modifié, avec l’ajout d’équipements, de comptoirs de travail améliorés et un espace plus ergonomique, ce qui a permis d’augmenter la capacité d’accueil des jeunes sans-abri et d’améliorer le service. La roulotte permet d’effectuer entre 15 000 et 20 000 interventions chaque année.
Le projet a été mené en collaboration avec notamment Énergir, le Groupe Aldo et la Fondation Marcelle et Jean Coutu.

DRASCA produit des craquelins à base de drèche surcyclée

Drasca veut changer les habitudes alimentaires et lutter contre la malbouffe en proposant des collations saines, locales et faites d’ingrédients revalorisés à haute valeur nutritive. C’est pourquoi la jeune entreprise a lancé en 2021 sa toute première gamme de craquelins à base de  drêche, ce résidu de brassage de la bière. Dès sa première année d’activité, Dresca a surcyclé plus d’une tonne de drêche pour confectionner 3,5 tonnes de craquelins. Ceux-ci sont également sans OGM, sans allergènes à part le blé, additifs, ni colorants. Ses produits étant aussi offerts en vrac, l’entreprise estime avoir déjà évité près de 5000 emballages.
Drasca compte poursuivre son développement, basé sur la circularité des ingrédients, en intégrant des coproduits d’ici tels que le tourteau de caméline ou le marc de pommes.

ÉCOSCÉNO aide à revaloriser les décors de théâtre

Face aux enjeux environnementaux, Écoscéno a conçu un programme de formations en écoconception et en écoresponsabilité destiné au milieu culturel. Objectif: aider les équipes de production à atteindre l’utilisation de 50% de matériaux issus du réemploi et la planification d’une seconde vie pour 65% des éléments scéniques.
En 2021, Écoscéno a offert 13 formations et 15 accompagnements en écoconception en collaboration avec l’Association des professionnels des arts de la scène du Québec, les Conseils de la culture de l’Estrie et de la Capitale-Nationale, la Société des musées du Québec et le Conseil québécois du théâtre.
Ce sont plus de 280 acteurs du milieu culturel qui ont été formés, parmi lesquels figurent le Théâtre Duceppe, le Nouveau Théâtre Expérimental, des organismes de la relève comme Marguerite à bicyclette et des institutions muséales dont l’Écomusée du fier monde.
En plus des avantages environnementaux, ces accompagnements en écoconception permettent des économies et de rediriger des budgets de production vers la main-d’œuvre, améliorant ainsi les conditions socio-économiques des créateurs.
Depuis 2022, Écoscéno déploie ses formations dans d’autres provinces canadiennes, en français et en anglais.

LA FERME DE RUE implante une micro-ferme urbaine

Initiative citoyenne, La Ferme de rue Montréal est une micro-ferme de quartier implantée dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville. Mission : stimuler l’émergence de l’agriculture urbaine et l’accès à une alimentation saine en circuits ultras courts. L’approche combine la mobilisation des citoyens, écoles et commerces du quartier, la redistribution d’une partie des récoltes aux organismes locaux (Snak, FeedBack, Entraide Ahuntsic Cartierville…) et des partenariats corporatifs soutenant financièrement le projet. Initié en 2019, la Ferme de rue a connu une croissance importante en 2021 : la production a augmenté de 282%, huit emplois saisonniers ont été créés et plus de 100 bénévoles se sont impliqués.

FRËTT SOLUTIONS invente un masque efficace et réutilisable

Face à la pénurie d’équipements de protection individuels (EPI) et aux quantités de déchets que génèrent les masques jetables, des travailleuses de la santé du CIUSS de Maria, en Gaspésie, ont sollicité le studio de design Frëtt afin de concevoir un masque de protection réutilisable. Cela a mené l’entreprise à travailler avec divers experts et universités et à siéger sur trois comités normatifs afin de développer une approche durable pour les milieux de la santé et de la sécurité au travail.
Basé sur la haute performance, l’autonomie locale et la durabilité, et après plus de 130 matériaux testés, le masque «etrëma» conçu par Frëtt Solution, la branche R&D du studio de design, assure une performance filtrante aussi efficace que les masques chirurgicaux et N95, et ce jusqu’à 100 lavages. Ainsi, selon la firme, un masque etrëma remplace l’équivalent de 200 masques jetables et permet de réduire de 97,3% l’empreinte environnementale, tant sur le plan des matières premières utilisées que du transport. 

INSERTECH forme les aînés aux outils numériques

Connue pour son approche à la fois sociale et environnementale autour des technologies, Insertech a développé un nouveau projet afin d’aider les aînés à accéder sécuritairement au monde numérique et, de ce fait, à participer à la vie citoyenne et briser l’isolement. L’entreprise a créé l’Espace Ainés, une plateforme d’apprentissage spécialement conçue pour eux. Pour les personnes ayant très peu de connaissances en la matière, des ateliers d’initiation sont également offerts dans des HLM et organismes qui donnent des services aux aînés tels que Présâges et le Temps d’une pause. Une fois formées, elles peuvent alors migrer vers l’Espace Aînés, se joindre aux autres activités en ligne et continuer leur formation numérique. Plus de 1700 personnes se sont dores et déjà inscrites à cet espace d’apprentissage, et près de 300 formations y ont été données. Quatre séries d’initiations à l’informatique ont été tenues dans des HLM. Insertech estime ainsi que plus de 5000 aînés ont depuis été familiarisés avec les outils numériques.

PYROCYCLE revalorise les déchets électroniques

Les déchets électroniques, dont une très petite partie est recyclée, constituent un problème sanitaire et environnemental majeur. L’invention de Pyrocycle vise donc à réduire l’enfouissement de ces déchets en en améliorant le recyclage. Son procédé permet en effet la récupération des métaux précieux et de base. On peut par exemple récupérer les métaux précieux contenus dans les cartes de circuits imprimés, tels que l’or. Ces rebuts constituent ainsi de véritables «gisements» puisque la quantité d’or s’avère environ 250 plus plus élevée dans les circuits imprimés (jusqu’à 250 grammes par tonne) que dans les minerais (1 à 1,5 gramme par tonne). La solution est d’autant plus efficace qu’elle génère des pertes mineures (3-5%) par rapport aux fonderies (15-20%) et aux procédés mécaniques (20-25%).
Le tout se fait en captant toutes les émissions toxiques libérées lors de la décomposition des déchets électroniques et en les stabilisant.
L’impact environnemental a été évalué par le cabinet Oxia-initiative, dans le cadre de la participation de Pyrocycle à l’accélérateur Ecofuel : sa technologie a permis sur une année une diminution de 1,256 tonnes d’émissions de CO2.

SAUVEGARDE facilite la gestion des surplus alimentaires

Lancée en septembre 2021, Sauvegarde est une application mobile de gestion des surplus alimentaires grâce à laquelle boulangeries, restaurants, épiceries et autres centres de distribution peuvent proposer leurs surplus et les vendre à prix réduit au lieu de les jeter.
L’initiative a donc pour triple objectif de valoriser les surplus alimentaires afin de réduire le gaspillage, tout en permettant aux commerçants de réduire leurs pertes et aux consommateurs de faire des économies.
Déployée à Montréal, Québec, Gatineau et Sherbrooke, l’application a déjà mobilisé près de 25000 utilisateurs et près de 200 commerces, parmi lesquels figurent les Rôtisseries St-Hubert, Toujours Mikes, et de nombreux commerces locaux et de quartiers.
Plus de 2500 transactions ont été effectuées au cours des six premiers mois, générant un nouveau revenu total de près de 20 000$ pour les commerçants et une réduction de 3 tonnes métriques d’émission de CO2.

SOURIRES SOLIDAIRES, dentistes communautaires

Sourires solidaires est une clinique dentaire communautaire pédiatrique dont la mission est de donner accès aux soins dentaires adaptés à tous les enfants, notamment les plus vulnérables.
Ainsi, tous les revenus générés par la clinique sont redistribués afin d’offrir des soins ou des services aux enfants les plus vulnérables de la communauté.
Soutenu par plusieurs partenaires, dont la Ville de Laval et le Pôle d’économie sociale, l’OBNL collabore également avec les organismes communautaires pour les référencements de la clientèle à faible revenu et avec le CSSS de Laval pour les patients avec des besoins particuliers. Une cinquantaine d’enfants ont déjà pu bénéficier des services de Sourires solidaires.

LA STM accompagne la mobilité inclusive

Si la Société de transport de Montréal (STM) oeuvre depuis plusieurs années à rendre ses réseaux universellement accessibles, Mobilité inclusive constitue une nouvelle étape importante. Ce projet favorise l’inclusion sociale des personnes à limitations fonctionnelles (motrices, intellectuelles, cognitives, trouble du spectre de l’autisme, trouble du langage ou limitation auditive) à travers un programme d’apprentissage sur mesure leur permettant d’utiliser le réseau de transport de manière sécuritaire et autonome.
Il est constitué d’un parcours de l’apprenant complet : évaluation individuelle, diffusion de modules théoriques (bus, métro, planification, achat et validation des titres, sécurité et comportements, gestion des imprévus) et entraînements individuels (jusqu’à 5 h selon les besoins).
Le programme est mené avec plusieurs partenaires, dont le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal. En outre, une étude de l’Université McGill a permis d’évaluer l’efficacité de la formation auprès de 12 clients adultes ayant des limitations motrices, alors que la Chaire en déficience intellectuelle de l’UQAM l’a fait auprès de 48 adultes ayant une déficience intellectuelle.
Le programme a été offert à 60 personnes en 2021. L’objectif est d’en former 150 en 2022 et 325 en 2023. 

LES URBAINCULTEURS implantent une ferme maraîchère en pleine ville

Situés sur le site de l’ancien marché du Vieux-Port de Québec, les Jardins du bassin Louise sont une ferme maraîchère urbaine à vocation sociale et pédagogique. Débuté en 2020, le projet a triplé sa superficie de culture en 2021 (pour un total de 7200 pi2), transformant cet îlot de chaleur bétonné en un espace végétalisé permettant notamment l’absorption des eaux de pluie et une augmentation de la biodiversité.
Sa production de quelque 1000 kg de légumes en pleine ville est redistribuée localement, principalement en collaboration avec six organismes communautaires oeuvrant en sécurité alimentaire. Une autre partie est offerte sous forme de kiosque saisonnier aux résidents du secteur.
A l’été 2021, une première saison d’animation et de formation sur la thématique du jardinage écologique a été déployée et on a également intégré un volet bénévolat permettant l’implication régulière d’une vingtaine de citoyens et de groupes de divers milieux communautaires (santé mentale, aînés vivant de l’isolement, enfants issus de milieux défavorisés, etc.)
Alors qu’une serre de production a aussi été ajoutée sur le site en fin de saison, la ferme poursuit sa croissance en 2022 à travers notamment une programmation pédagogique et culturelle plus fournie.

ISO-PROTEK crée des boîtes de livraison à partir de bâches thermiques

Alors que la livraison de repas a connu une forte croissance ces dernières années, Iso-Protek propose une solution en vue de réduire considérablement l’empreinte environnementale que génèrent les boîtes réfrigérées à usage unique. Bâti sur les principes de l’économie circulaire, le concept est né de l’opportunité de valoriser près de 12 000 bâches thermiques provenant de conteneurs maritimes et destinées à l’enfouissement après une seule utilisation, et d’en faire des sacs thermiques réutilisables.
Après avoir conçu et commercialisé 30 prototypes auprès de 30 clients en 2021, l’objectif d’Iso-Protek est de produire 500 000 sacs thermiques réutilisables par an pour diminuer le nombre de boîtes réfrigérées à usage unique utilisées pour la livraison de repas. La vision est notamment d’offrir un service clé en main – incluant les sacs et leur nettoyage – aux entreprises de livraison de kits de repas.
Des sacs à lunch et à vin sont également développés. De même, en utilisant les rebuts de découpes, une centaine de sacs de couchage ont été fabriqués et remis à des itinérants.