La ville c’est nous: "Pour une vision commune de l’environnement urbain canadien"
Retour sur l’initiative La ville c’est nous, où plus de 2500 citoyens canadiens à travers 33 villes se sont déjà impliqués afin de partager leur vision et leurs idées pour des villes durables.
Rappelons que c’est au printemps dernier que prenait place le premier mouvement national de mobilisation citoyenne autour des enjeux de développement urbain (cliquer ici pour lire l’article).Véronique Fournier, directrice générale du Centre d’écologie urbaine de Montréal, responsable du volet francophone de la campagne, nous fait part des grands constats issus des débuts du mouvement.
Quelles sont les principales préoccupations ressorties lors des échanges qui se sont déroulés au printemps ?
Les discussions des 65 tables-rondes ont permis de cibler les caractéristiques que les villes devraient développer pour mieux répondre aux besoins des collectivités. Les Canadiens ont fait valoir l’importance d’une transition vers une économie à faible émission de carbone en changeant par exemple les modèles actuels de transport et d’alimentation. La santé se trouve également au coeur des préoccupations des citoyens, ainsi que l’équité en matière d’accès aux infrastructures et aux services municipaux tels que les arts, la culture, le logement. Fait intéressant, le concept de densité — habituellement un jargon principalement utilisé par les professionnels de l’urbanisme — a été présenté par les participants comme un moyen de favoriser les rencontres en ville et de stimuler un développement urbain durable. Les Canadiens voient en outre la démocratie participative et l’ouverture des processus décisionnels à la collectivité comme un impératif pour des villes durables. Au Québec, les priorités se rapprochent beaucoup de celles du reste du Canada, mais l’importance d’un transport collectif fort en termes de desserte et de convivialité du service ressort davantage.
Le 8 octobre se tiendra la journée nationale La ville c’est nous, en continuité aux tables-rondes du printemps. En quoi consiste cette deuxième phase du mouvement?
Des tables-rondes seront organisées partout à travers le Canada tout au long de la journée. Ce sera l’occasion de revenir sur ces grands constats, notamment avec les citoyens impliqués dans les premières discussions du mouvement. Des échanges auront lieu simultanément sur les réseaux sociaux, en français et en anglais. Dans le reste du Canada, c’est l’organisme Evergreen Cityworks, initiateur du projet, qui est responsable des tables-rondes. La programmation est encore à finaliser, mais l’objectif est d’aboutir à partir de ces enjeux locaux et d’un ancrage local, à une vision commune de ce que pourrait être l’environnement urbain canadien. Cette vision permettra d’élaborer un plan d’action des villes canadiennes d’ici à la fin de 2015.
Au final, quels sont les résultats attendus du mouvement La ville c’est nous?
Nous avons déjà suscité l’intérêt de grandes fondations et instances publiques telles que l’Institut canadien des urbanistes, l’Association canadienne du transport urbain, la Fondation David Suzuki, qui sont partenaires du mouvement. L’objectif est de stimuler un changement systémique des manières de fonctionner dans la ville (économie, gouvernance, utilisation des ressources, etc.) et de rappeler l’importance des enjeux urbains. Nous voulons développer la communication entre les villes canadiennes et faire plus de liens entre elles. En ce sens,La ville c’est nous constitue déjà une belle amorce d’un réseau national des villes canadiennes, qui permettra de faire émerger des projets concrets.
Pour en savoir plus sur la journée nationale, La ville c’est nous, cliquer ici.
Rappelons que c’est au printemps dernier que prenait place le premier mouvement national de mobilisation citoyenne autour des enjeux de développement urbain (cliquer ici pour lire l’article).Véronique Fournier, directrice générale du Centre d’écologie urbaine de Montréal, responsable du volet francophone de la campagne, nous fait part des grands constats issus des débuts du mouvement.
Quelles sont les principales préoccupations ressorties lors des échanges qui se sont déroulés au printemps ?
Les discussions des 65 tables-rondes ont permis de cibler les caractéristiques que les villes devraient développer pour mieux répondre aux besoins des collectivités. Les Canadiens ont fait valoir l’importance d’une transition vers une économie à faible émission de carbone en changeant par exemple les modèles actuels de transport et d’alimentation. La santé se trouve également au coeur des préoccupations des citoyens, ainsi que l’équité en matière d’accès aux infrastructures et aux services municipaux tels que les arts, la culture, le logement. Fait intéressant, le concept de densité — habituellement un jargon principalement utilisé par les professionnels de l’urbanisme — a été présenté par les participants comme un moyen de favoriser les rencontres en ville et de stimuler un développement urbain durable. Les Canadiens voient en outre la démocratie participative et l’ouverture des processus décisionnels à la collectivité comme un impératif pour des villes durables. Au Québec, les priorités se rapprochent beaucoup de celles du reste du Canada, mais l’importance d’un transport collectif fort en termes de desserte et de convivialité du service ressort davantage.
Le 8 octobre se tiendra la journée nationale La ville c’est nous, en continuité aux tables-rondes du printemps. En quoi consiste cette deuxième phase du mouvement?
Des tables-rondes seront organisées partout à travers le Canada tout au long de la journée. Ce sera l’occasion de revenir sur ces grands constats, notamment avec les citoyens impliqués dans les premières discussions du mouvement. Des échanges auront lieu simultanément sur les réseaux sociaux, en français et en anglais. Dans le reste du Canada, c’est l’organisme Evergreen Cityworks, initiateur du projet, qui est responsable des tables-rondes. La programmation est encore à finaliser, mais l’objectif est d’aboutir à partir de ces enjeux locaux et d’un ancrage local, à une vision commune de ce que pourrait être l’environnement urbain canadien. Cette vision permettra d’élaborer un plan d’action des villes canadiennes d’ici à la fin de 2015.
Au final, quels sont les résultats attendus du mouvement La ville c’est nous?
Nous avons déjà suscité l’intérêt de grandes fondations et instances publiques telles que l’Institut canadien des urbanistes, l’Association canadienne du transport urbain, la Fondation David Suzuki, qui sont partenaires du mouvement. L’objectif est de stimuler un changement systémique des manières de fonctionner dans la ville (économie, gouvernance, utilisation des ressources, etc.) et de rappeler l’importance des enjeux urbains. Nous voulons développer la communication entre les villes canadiennes et faire plus de liens entre elles. En ce sens,La ville c’est nous constitue déjà une belle amorce d’un réseau national des villes canadiennes, qui permettra de faire émerger des projets concrets.
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