Équiterre et Hydro-Québec ont officiellement lancé, la semaine dernière, le projet de Maison du développement durable, qui sera érigée dans le centre-ville de Montréal. Il y a un an, Hydro-Québec cédait à l’organisme un terrain situé à l’angle des rues Sainte-Catherine et Clark. Objectif : construire l’un des édifices les plus écologiques du monde afin d’accueillir, notamment, les sièges sociaux de plusieurs ONG (dont Équiterre, Greenpeace, Unisféra et Environnement Jeunesse).

La semaine dernière, les deux partenaires, accompagnés du ministre de l’Environnement Claude Béchard, ont confirmé que les travaux débuteraient à l’automne 2007, pour prendre fin un an plus tard.

La Maison du Développement durable, un édifice de 7 étages et d’une superficie de 70000 pieds carrés, accueillera également des entreprises d’économie sociale, un centre d’interprétation sur le bâtiment écologique, des salles de conférence et un centre de la petite enfance.

Le bâtiment, dont le budget préliminaire est évalué entre 20 et 25 millions $, devrait obtenir la plus haute certification LEED, soit le niveau Platine. Actuellement, sur les 57 édifices certifiés LEED au Canada, un seul (en Colombie-Britannique) est certifié Platine.

« Ce bâtiment utilisera les meilleures technologies liées à l’efficacité énergétique, à la consommation de l’eau, à la réduction des déchets de construction et à la qualité de l’environnement des travailleurs« , dit Sidney Ribaux, coordonnateur général d’Équiterre.

Marie-Josée Nadeau, vice-présidente exécutive Affaires corporatives d’Hydro-Québec, assurera la présidence du cabinet de financement, qui comprend déjà la SITQ, la Caisse d’économie solidaire Desjardins et la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Le ministre Béchard a également confirmé la participation financière du gouvernement du Québec, sans toutefois en dévoiler le montant.