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«La jeune génération de femmes entrepreneures s’inscrit dans le mouvement de l’impact social»

Par Mickaël Carlier | 18 janvier 2021 | Entreprise

Deborah Cherenfant vient d’entrer en poste chez TD afin d’y prendre en charge la nouvelle ligne d’affaires créée pour les femmes entrepreneures. Nous nous sommes entretenus avec elle, à quelques jours de sa participation à la conférence Entrepreneuriat au féminin

Il y a deux ans, la TD lançait une ligne d’affaires destinée spécifiquement aux femmes entrepreneures. Une initiative qui s’inscrivait dans la continuité de démarches adoptées par l’institution financière depuis les 10-15 dernières années au cours desquelles elle a créé des lignes d’affaires consacrées à des communautés ou enjeux spécifiques, qu’il s’agisse des communautés LGBTQ+, des professionnels du milieu médical ou des entrepreneurs qui se tournent vers les commerces franchisés.

À titre de directrice régionale, Deborah Cherenfant est en charge, pour le Québec, de cette nouvelle activité. «Mon rôle est assez hybride, il s’agit à la fois en interne d’accompagner nos conseillers dans leurs démarches auprès des entrepreneures, et de déployer cette nouvelle offre à l’externe, notamment auprès des différents écosystèmes entrepreneuriaux.» 

Ecosystèmes que Deborah Cherenfant connait bien puisqu’elle a elle-même un parcours d’entrepreneure, avec Atelier Coloré, le studio de mode qu’elle a fondé en 2012, mais aussi avec ses nombreuses implications dans la communauté entrepreneuriale, que ce soit sur le conseil d’administration de Compagnie F, qui soutient l’entrepreneuriat féminin, ou par le blogue Mots d’Elles qu’elle tient depuis plusieurs années et dans dans lequel elle s’entretient avec des femmes entrepreneures.

L’objectif de cette nouvelle ligne d’affaires de TD est ici d’accompagner les femmes dans leurs démarches entrepreneuriales et de les outiller dans leurs activités financières. Si les offres bancaires – crédits, prêts et autres financements – sont sensiblement les mêmes que celles proposées aux clientèles masculines, l’institution a ajouté des programmes spécifiquement pour la clientèle des femmes entrepreneures. «Au-delà du soutien financier, nous leur offrons des programmes de mentorat et de coaching, des formations ainsi que des programmes de certification afin de les aider à travailler, en tant que fournisseurs, avec les grandes entreprises. C’est donc sur le plan de l’accompagnement stratégique que nous agissons spécifiquement auprès d’elles.» 

La notion de l’impact sociétal sera d’ailleurs amenée à être intuitivement intégrée à cette nouvelle ligne d’affaires. «Les femmes sont nombreuses à se lancer en affaires avec une intention de résoudre un problème social», estime-t-elle.

Ce qui semble d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit des jeunes entrepreneures, souligne celle qui occupe également le poste de présidente de la Jeune chambre de commerce de Montréal. «Le secteur de l’impact social s’est fortement structuré et professionnalisé ces dernières années. Et on constate que les femmes qui sont en affaires depuis assez longtemps n’ont pas toujours bien intégré ces éléments, ou en tout cas qu’elles n’en ont pas une définition claire. Or, la jeune génération de femmes entrepreneures s’inscrit, elle, très bien dans ce mouvement: elles font ce lien facilement entre entrepreneuriat et impact, et elles communiquent davantage sur le fait de bâtir leur entreprise autour de ces notions d’impact social.»


Deborah Cherenfant sera l’une de nos invitées lors de la conférence Entrepreneuriat au féminin qui se tiendra les 26 et 27 janvier. Information et réservation.


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