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«Faire le bien», le nouvel impératif des employeurs

Par La Rédaction | 23 février 2021 | Culture employeur

L’implication concrète des entreprises dans leur communauté et, plus largement, leur engagement en matière d’impact sociétal, sont aujourd’hui parmi les questionnements prioritaires que pose un candidat avant d’accepter un nouvel emploi.

La responsabilité sociale et les valeurs véhiculées par une entreprise ont-elles une influence sur ses capacités de recrutement et de rétention des employés ? Oui, répond sans hésitation Julie Surprenant, conseillère en recrutement chez Grenier, qui estime que la pandémie a accéléré une réflexion personnelle – et professionnelle – chez de nombreuses personnes. Et pour elle, les employeurs ont tout intérêt à saisir cette nouvelle réalité. «On est face à un grand changement social, dit-elle. Le capitalisme a longtemps traité l’humain comme une ressource naturelle. L’éducation, puis la connaissance exponentielle qu’apporte le numérique ont conduit l’individu à se positionner – d’abord sur le plan personnel, et maintenant professionnel. La pandémie accélère cette transformation : on réalise qu’on alloue beaucoup de notre temps et de nos capacités à notre emploi, il faut donc que celui-ci ait un sens. Il y a 15 ans, le salaire était la question numéro un de la plupart des candidats : aujourd’hui, ils veulent être heureux, travailler en équipe, et exercer un métier qui fasse du sens pour l’avenir – pour leurs enfants, pour la planète. »

Le risque pour les entreprises est bien réel, selon Julie Surprenant. «Le capitalisme ‘sauvage’ tel qu’on le connaît est sur le point d’atteindre le moment de son incapacité à recruter. C’est cela qui fera tomber bien des entreprises, ainsi que leur difficulté à maintenir des gens en place pour mener à bien leurs activités.»

Les événements de 2020 ont alimenté une réflexion sur le rôle et la responsabilité d’agir des entreprises en tant que citoyens corporatifs. La dénonciation des injustices et des inégalités à travers le monde a modifié la relation des professionnels avec leur employeur: on souhaite désormais soutenir des entités qui partagent nos valeurs et qui veillent à faire le bien. En réponse à ces préoccupations montantes, les dirigeants doivent renforcer leur rôle d’influenceurs et assurer que la culture de leur entreprise répond au contexte dans lequel elle évolue. Les attentes envers les citoyens corporatifs sont élevées – on souhaite les voir incarner des valeurs authentiques se traduisant par des actions concrètes. 

Depuis maintenant plusieurs années, Keurig Dr Pepper (KDP) travaille à optimiser et revoir l’ensemble de ses pratiques, tant à l’interne qu’à l’externe, afin d’humaniser son modèle d’affaires et d’améliorer son empreinte environnementale. Sous l’ombrelle d’une plateforme de responsabilité sociétale nommée «Soif de faire le bien », l’organisation s’est attardée à chaque maillon de sa chaîne d’approvisionnement en s’engageant notamment à ce que l’ensemble de ses cafés et de ses cafetières soient approvisionnés de façon responsable. Un objectif qu’elle a atteint en décembre 2020. Elle déploie aussi des efforts importants pour rendre ses produits et emballages plus durables, et pour soutenir la construction d’une économie circulaire. 

KDP veille à ce que ces valeurs se reflètent dans l’ensemble de ses activités pour maintenir la qualité de vie et la satisfaction de ses employés. Cet engagement est l’une des raisons qui lui a permis de figurer, pour une 6e année consécutive, dans le palmarès des meilleurs employeurs de Montréal ainsi que des employeurs de choix pour les jeunes et, pour une 4e année consécutive, dans le Top 100 des employeurs au Canada. KDP a aussi été nommée en début d’année comme l’une des meilleures entreprises canadiennes où travailler par le magazine Forbes. 

« Avoir une culture d’entreprise forte aide à attirer les talents, à maintenir ses employés soudés ainsi qu’à créer une atmosphère de travail saine», indique Amélie Lavoie, directrice principale des ressources humaines chez Keurig Dr Pepper Canada. Ainsi, si on entend fréquemment que la jeune génération se définit par sa recherche de sens sur le lieu de travail et par son implication active dans des causes sociales, il convient d’étendre cette notion bien au-delà des plus jeunes employés. «Une culture d’entreprise bien définie, inclusive et positive est le ciment qui lie une organisation et ses employés», souligne Amélie Lavoie.


La rédaction de cet article a été financée par Keurig Dr Pepper Canada.

Photo de une Hillary Ungson


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