À l’aide de ses bacs disposés à travers un réseau d’organisations, la jeune entreprise Électrobac veut offrir une solution "écologique et accessible" au recyclage de matériels électroniques.

L’entreprise dispose actuellement de bacs dans un réseau comprenant plusieurs institutions, dont HEC Montréal, l’Université de Montréal, l’École Polytechnique de Montréal, le Collège Jean-de-Brébeuf, le Jardin botanique – Espace pour la vie et la Maison du développement durable.

Le projet, d’abord mené à HEC Montréal, vise aujourd’hui à contrer les 9500 tonnes d’appareils électroniques aboutissant dans les sites d’enfouissement chaque année au Québec; déchets contenant bien souvent des substances dangereuses pour l’environnement et la santé, telles que le plomb et le mercure. Selon Recyc-Québec, seulement 8% des déchets électroniques sont recyclés et mettront, dans certains cas, plus de 200 ans pour disparaitre des écosystèmes.

Les bacs permettent de récupérer une variété de déchets électroniques, tels que téléphones portables, calculatrices, appareils photo, lecteurs MP3, tablettes électroniques, chargeurs, câbles, cartouches d’encre, etc. Les appareils récupérés sont ensuite acheminés vers un centre de traitement à Montréal, certifié par le Programme de qualification des recycleurs (PQR), qui remet en état les appareils encore fonctionnels et recycle les autres.