Expliquez-nous en quoi consiste votre rôle. Je fais partie de l’équipe responsable de l’élaboration des encadrements en environnement et en développement durable, du rapport annuel et du site web sur le développement durable d’Hydro-Québec. Je m’assure de la conformité de la reddition de comptes de l’entreprise avec les lignes directrices de la Global Reporting Initiative. Je suis également responsable de l’encadrement du Programme de mise en valeur intégrée d’Hydro-Québec, qui permet aux collectivités accueillant de nouvelles installations de transport d’électricité de bénéficier d’une compensation équivalente à 1% de la valeur du projet, pour la réalisation d’initiatives collectives.

Qu’est-ce que vous aimez particulièrement dans votre métier ?
J’aime avoir la chance d’apprendre tous les jours et d’échanger avec de nombreux intervenants dans le cadre de mon emploi. Hydro-Québec est une grande entreprise, présente sur tout le territoire québécois. Elle réalise un nombre impressionnant d’activités dans des domaines très variés. Il est excitant de découvrir comment se déroulent toutes ces activités, mais il est encore plus intéressant de travailler à rendre certaines d’entre elles plus « durables » et de communiquer nos réalisations aux parties prenantes. Le travail au sein de mon équipe me permet d’avoir une vision d’ensemble des réalisations de l’entreprise.

Quel est votre défi de tous les jours ?
Trouver les meilleures solutions pour faire évoluer le développement durable dans l’entreprise tout en visant à satisfaire les attentes élevées qu’ont les parties prenantes envers Hydro-Québec. Nous avons mis en place divers mécanismes visant à recueillir leurs attentes relatives à la reddition de comptes en matière de développement durable. Nous travaillons constamment à améliorer nos façons de faire et à leur fournir des informations de qualité répondant à leurs besoins.

Quel fut votre parcours pour en arriver ici ?
Après mon baccalauréat en administration des affaires, spécialisation Finance, à l’Université de Sherbrooke, j’ai voulu faire une maîtrise en gestion du développement durable, un programme alors nouvellement créé par la même université, en partenariat avec une école de commerce française. Dans le cadre de ma maîtrise, j’ai eu la chance de réaliser mon intervention en entreprise à Hydro-Québec. Depuis, je n’ai jamais quitté l’organisation qui m’a donné ma première chance.

Qu’est-ce que ça « prend » pour faire ce métier ?
De la persévérance. Les professionnels en développement durable sont souvent confrontés à de la résistance aux changements, ce qui est tout à fait normal puisque notre rôle consiste souvent à proposer des manières différentes de faire les choses dans une perspective à long terme. Il faut convaincre les gens du bien-fondé de nos interventions. La stratégie d’une organisation doit tenir compte des attentes des parties prenantes. Il est important de savoir les écouter.

Votre message à la relève ?
Osez ! Lorsque j’ai choisi de poursuivre mes études en gestion du développement durable, le programme en était à sa première année à l’Université de Sherbrooke. Le diplôme n’était pas connu des employeurs potentiels et les débouchés sur le marché du travail étaient incertains. Aujourd’hui, je suis fier d’avoir eu cette audace. Je pratique un métier passionnant dans le domaine du développement durable, un choix que j’ai fait il y a maintenant dix ans !

—

Parlons de vos collègues! Si vous avez des collègues de la relève en développement durable, environnement, responsabilité sociale… et que vous aimeriez les faire connaître, écrivez-nous à redaction@novae.ca en nous indiquant leurs noms/prénoms, le poste occupé et le nom de l’employeur. Peut-être pourraient-ils figurer dans cette rubrique !