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Utiliser des plantes pour décontaminer les sols de Montréal

Par Marie Allimann | 23 novembre 2015 | Ville

La Ville de Montréal vient d’annoncer deux nouveaux projets pour améliorer la qualité de ses sols, dont la mise au point d’un procédé pour dépolluer des terrains grâce aux végétaux.

Deux partenariats conclus récemment viseront à développer une expertise en décontamination des sols et en gestion des matières résiduelles. Ces investissements dans la filière de la chimie verte permettront à Montréal de transformer d’importants défis environnementaux en opportunités d’affaires.
En collaborant  avec l’Institut de recherche en biologie végétale de l’Université de Montréal, la Ville s’attaque à l’enjeu des sols contaminés, un défi important pour le développement et l’aménagement de Montréal selon les partenaires de l’initiative. Le projet d’une durée de quatre ans consiste à tester la phytoremédiation — l’utilisation de plantes pour dépolluer les sols — pour décontaminer de grands terrains montréalais et à poursuivre les recherches sur ce procédé. Notons en outre que le compost qui sera produit dans le futur Centre de traitement des matières résiduelles, situé à Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, sera utilisé entre autres à la fertilisation des végétaux servant à la décontamination des sols.
« En plus de revitaliser de grands espaces actuellement pollués, toute cette approche aura des retombées positives en matière de développement économique. Nous sommes en train de développer une expertise et un savoir-faire montréalais en décontamination des sols, tout en donnant naissance à une véritable industrie liée à la chimie verte », fait valoir Chantal Rouleau, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal.
« La phytoremédiation représente une solution fort enviable aux scénarios actuels, comme celui qui consiste à creuser les sols contaminés et enfouir la terre toxique ailleurs, surtout pour de grands terrains », a expliqué Réal Ménard, responsable du développement durable, de l’environnement, des grands parcs et des espaces verts au comité exécutif de la ville.
De plus, alors que Montréal a récemment rejoint le National Zero Waste Council — un réseau d’échange d’expertise international visant une politique zéro déchet — la Ville, en partenariat avec Polytechnique Montréal, s’est engagée à la création de la Chaire de recherche sur la valorisation des matières résiduelles.  Les travaux de cette chaire de recherche porteront sur les différents moyens de valoriser les matières résiduelles, afin notamment de réduire la quantité de déchets enfouis dans les dépotoirs. Le projet s’inscrit dans une vision d’économie circulaire.
« Avec ce partenariat, nos centres de traitement des matières organiques deviendront des laboratoires en soi. Nous visons à ce que le projet devienne un modèle de développement économique en favorisant l’émergence d’entreprises innovantes en matière d’environnement et de chimie verte », a précisé le maire de Montréal Denis Coderre.


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