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Circuit électrique: "Un service de recharge de plus en plus robuste"

Par André-Anne Cadieux | 25 février 2015 | Entrevue

Alors que le Circuit électrique annonçait récemment une entente avec Nissan, France Lampron, directrice Électrification des transports chez Hydro-Québec, revient sur ce partenariat et sur les suites du déploiement du réseau de recharge.
Rappelons que le Circuit électrique, lancé en 2012 par Hydro-Québec, compte actuellement plus de 350 bornes de recharge à travers le Québec, dont huit stations de recharge rapide. Récemment, le réseau a conclu une entente avec Nissan pour le financement de vingt-cinq nouvelles bornes de recharge rapide (pour lire l’article, cliquer ici).
Vous avez récemment annoncé une collaboration avec Nissan ; en quoi un tel partenariat est-il important pour le Circuit électrique?
La participation financière de Nissan a apporté un bon coup de pouce au déploiement des vingt-cinq premiers sites des nouvelles bornes de recharge rapide prévues pour 2015. Le financement est un enjeu important du développement de ce réseau. En comparaison avec les bornes régulières, à 240 volts, dont l’installation coûte entre 8000$ et 10000$, les coûts des bornes de recharge rapide, à 400 volts, se situent entre 50000 et 80000$. En échange de son support financier, Nissan bénéficiera d’une visibilité sur ces nouvelles bornes. Il faut aussi préciser que le financement de Nissan est une première étape en vue de l’implantation des nouvelles stations de recharge, car les partenaires qui hébergeront les bornes, par exemple les restaurants des haltes routières, sont encore à identifier. Le processus pour devenir partenaire du Circuit électrique est d’ailleurs plutôt simple, il suffit de nous appeler! Les frais d’installation de la borne sont partagés entre Hydro-Québec et le partenaire, et les revenus générés par la recharge des voitures reviennent entièrement au partenaire.
Quelles sont les suites du déploiement prévues pour 2015?
Nous souhaitons offrir un service de recharge de plus en plus robuste. Nous avons comme objectif l’installation de 50 bornes de recharge rapide d’ici à la fin de 2016 et de densifier le nombre de bornes régulières dans les quinze régions du Québec où l’on retrouve le Circuit électrique. La croissance du réseau sera en phase avec le nombre de véhicules électriques présents dans chaque région, ainsi qu’en fonction des partenariats potentiels. Bien que Circuit électrique soit à l’échelle du Québec, il est prévu de créer des corridors routiers avec les juridictions voisines. Un premier corridor routier reliant le Québec et le Vermont a d’ailleurs été inauguré à l’été 2013. Nous sommes actuellement en discussion avec le fournisseur en électricité du Nouveau-Brunswick. Comme le Circuit électrique est bien implanté au Québec, nous partageons notre expertise dans ce domaine, mais c’est la compagnie d’électricité qui devra poursuivre les démarches de son côté si elle décide d’aller de l’avant avec le projet. Nous aimerions également entamer des discussions avec l’Ontario pour stimuler le développement d’un réseau de recharge dans la province. Cependant, contrairement au Québec, l’Ontario compte plusieurs compagnies d’électricité. L’absence d’un « leader naturel » en la matière complexifie la possibilité d’établir un dialogue.
Comment percevez-vous le déploiement d’autres réseaux de recharge électrique au Québec?
Circuit électrique est le réseau de recharge public le plus important au Québec, mais il n’est pas un monopole. Pensons par exemple à la collaboration entre Tesla et le Groupe Germain, ou à un autre réseau privé de bornes de recharge rapide, Azra, en développement notamment à Mirabel et Trois-Rivières. Nous voyons le développement des ce autres réseaux privés d’un bon oeil!


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