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Charlotte Pellicano, Conseillère en développement durable, Société de l’assurance automobile du Québec

Par André-Anne Cadieux | 27 mai 2014 | Métiers

Expliquez-nous en quoi consiste votre rôle. Mon rôle principal est de coordonner la mise en oeuvre de la démarche de développement durable au sein de la Société.J’ai aussi le mandat de développer des outils pour aider les employés à intégrer les notions de développement durable dans leur prise de décisions. Finalement, j’offre un service-conseils au personnel, que ce soit pour la réalisation de certaines actions de développement durable ou en appui à leurs besoins et initiatives.

Qu’est-ce que vous aimez particulièrement dans votre métier?
J’aime l’étroite collaboration qui existe entre les professionnels qui sont interpelés par les questions soulevées dans ce domaine. Le développement durable touche toutes les sphères de l’organisation. Pour arriver à l’intégrer dans chacun des secteurs d’activité, de nombreux professionnels (communication, mesure de la performance, comptabilité, etc.) travaillent de concert. Cette collaboration se poursuit aussi à l’extérieur de la Société et s’étend à la fonction publique, qui compte plusieurs experts en DD avec qui je collabore régulièrement.

Quel est votre défi de tous les jours? 
Les notions propres au développement durable (la Loi sur le développement durable ou la norme ISO 26000, par exemple) peuvent paraître complexes, voire ésotériques. Mon défi est de les traduire afin que nos collègues comprennent les concepts de DD, y adhèrent et les appliquent au quotidien. Je dois donc adapter mon discours et mes contenus selon mes différents interlocuteurs.

Quel a été votre parcours pour en arriver ici?
Mon parcours est multidisciplinaire, ce qui me permet de comprendre et souvent de concilier plusieurs points de vue. J’ai choisi la maîtrise en administration des affaires (MBA) spécialisée en responsabilité sociale et environnementale des organisations offerte par l’Université Laval, puisque c’est une formation concrète axée sur la prise de décisions. J’ai aussi complété un baccalauréat en études internationales et langues modernes, une formation trilingue (français, anglais et espagnol) spécialisée en politique.

Qu’est-ce que ça « prend » pour faire ce métier?
Il y a tellement de points de vue différents sur le sujet! Je pense qu’il faut être passionné par l’innovation et par les gens. Le développement durable nous aide à améliorer nos pratiques et l’amélioration passe par une volonté de se remettre en question. Je pense qu’il faut du courage pour défendre ses idées et pour oser nommer les choses, de la générosité pour être un agent de changement positif et de l’humilité parce qu’il n’y a pas de bonne réponse ou de réponse « toute faite ».

Votre message à la relève?
Les programmes d’études spécialisés en développement durable sont de plus en plus nombreux, ce qui est très encourageant pour l’avenir. À mon avis, opter pour une formation qui propose des notions de gestion est une stratégie gagnante. Une telle formation facilite l’intégration du développement durable dans les prises de décisions des organisations.

Parlons de vos collègues! Si vous avez des collègues de la relève en développement durable, environnement, responsabilité sociale… et que vous aimeriez les faire connaître, écrivez-nous à redaction@novae.ca en nous indiquant leurs noms/prénoms, le poste occupé et le nom de l’employeur. Peut-être pourraient-ils figurer dans cette rubrique !


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