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Charlotte Brut, adjointe à la Société de développement environnemental de Rosemont

Par André-Anne Cadieux | 11 novembre 2014 | Métiers

Expliquez-nous en quoi consiste votre rôle. En tant qu’adjointe, mon rôle consiste à soutenir les différents projets et organismes rattachés à la Société de développement environnemental de Rosemont (Soder). De plus, je coordonne le projet d’implantation de la collecte des résidus alimentaires à Rosemont – La Petite-Patrie. La Soder a pour mission d’accompagner les citoyens et les professionnels vers un développement durable. L’organisme est en outre mandataire des programmes Eco-quartier et Tandem pour l’arrondissement de Rosemont – La Petite-Patrie. C’est aussi une pépinière d’entrepreneurs qui développent des projets à fort impact social et environnemental. Parmi eux, Raddar, un outil de gestion en développement durable qui permet de produire un plan d’actions et un rapport en développement durable.

Qu’est-ce que vous aimez particulièrement dans votre métier ?
Je trouve le secteur communautaire passionnant. C’est un secteur en pleine mutation avec de nombreux défis à relever pour adapter les modèles et les pratiques aux enjeux de notre société ainsi qu’aux nouvelles contraintes. Mutualisation des ressources, développement de partenariats ciblés et équilibrés avec le monde des affaires, entrepreunariat social sont autant de solutions innovantes pour y répondre ! Je rencontre et évolue au quotidien avec des personnes avec lesquelles je partage une vision et des valeurs communes. C’est très stimulant !

Quel est votre défi de tous les jours ?
Au quotidien, le défi est de maintenir l’esprit du changement, du faire autrement dans les projets concrets que nous menons pour obtenir un fort impact sur la société.

Quel fût votre parcours pour en arriver ici ?
Diplômée d’une école de commerce en France et de l’Université de Sherbrooke en Administration et Gestion du développement durable, j’ai ensuite réalisé trois années de consultation en engagement sociétal au sein du cabinet Nuova Vista, à Paris. Cette expérience m’a permis de mettre en oeuvre de nombreux partenariats entre entreprises et organismes communautaires.

Qu’est-ce que ça « prend » pour faire ce métier ?
Ce métier demande de l’écoute, de l’autonomie, de la polyvalence et la capacité à collaborer avec des acteurs variés.

Votre message à la relève ?
Le développement durable amène à travailler avec une grande diversité d’acteurs. J’encourage donc la relève à s’ouvrir et à expérimenter différents milieux de travail : organismes communautaires, entreprises, municipalités, monde universitaire. Aussi, des organismes tels que la Jeune Chambre de Commerce de Montréal représentent de belles opportunités pour s’investir et rejoindre une communauté engagée pour le développement économique de Montréal.

Parlons de vos collègues! Si vous avez des collègues de la relève en développement durable, environnement, responsabilité sociale… et que vous aimeriez les faire connaître, écrivez-nous à redaction@novae.ca en nous indiquant leurs noms/prénoms, le poste occupé et le nom de l’employeur. Peut-être pourraient-ils figurer dans cette rubrique !


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