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Cascades: "Développer un oeil critique sur le recyclage au Québec"

Par André-Anne Cadieux | 8 octobre 2015 | Entrevue

Le mois dernier, le mot-clic #SuperIlsRécupèrent apparaissait sur les médias sociaux, dans le cadre d’une campagne de sensibilisation initiée par Cascades. Patrice Clerc, directeur approvisionnements et services, et Marie-Ève Chapdelaine, conseillère en développement durable, tous deux derrière ce mouvement social environnemental, nous expliquent en quoi il s’agit de beaucoup plus que d’un nouveau mot-clic.
Pourquoi avoir lancé cette campagne de sensibilisation à la récupération?
Patrice Clerc (PC) : Nous avons créé le mot clic #SuperIlsRécupèrent pour partager et valoriser sur les réseaux sociaux les bons coups des entreprises en termes de recyclage. L’initiative est née entre autres du constat que beaucoup de mythes entourent encore les notions de recyclage et de récupération. Plusieurs données et pourcentages, par exemple sur le volume de matière récupérée, sont véhiculés sans trop que l’on sache à quoi cela correspond réellement. Les gens sont mêlés. La campagne de sensibilisation est donc aussi l’occasion de fournir via le blogue de Cascades une information objective sur les divers enjeux du recyclage afin que chacun puisse se faire sa propre idée. C’est aussi une manière de mettre en valeur l’expertise de Cascades dans le domaine du recyclage et de la récupération. Nous pouvons en ce sens être un bon support pour le public et nos clients.
Marie-Ève Chapdelaine (MC) : Nous ne voulons surtout pas culpabiliser les gens et être moralisateurs. L’idée est de démontrer les avantages de la récupération pour une entreprise et de donner des trucs pour aider les gens au quotidien à faire une différence.
Vous tenez aussi à rappeler que le recyclage ne se limite pas simplement à sortir son bac sur le bord du chemin. Expliquez-nous votre vision.
PC : En effet, nous comptons couvrir des questions beaucoup plus vastes, comme par exemple les coûts du recyclage, ce qui va dans le bac, qui utilisent les matières recyclées, pour en faire quels types de produits, où sont envoyés les produits collectés, etc. Le tout dans l’optique de développer un oeil critique au Québec sur la question du recyclage et de stimuler des débats éclairés. Par exemple, une grosse partie des matières recyclées est expédiée à l’international en raison des marchés existants pour ces produits recyclés. Il serait intéressant de contribuer à la création d’un marché local (au Canada et aux États-Unis) pour une meilleure gestion de nos déchets.
Quelles sont les étapes à venir dans le cadre de la campagne de sensibilisation ?
MC : Il y a tout un volet éducatif lié au mouvement sur les réseaux sociaux. Le mot-clic #SuperIlsRécupèrent a déjà permis de partager les actions de quelques entreprises, notamment du service traiteur La Distinction dans Lanaudière, d’Ikea, de Presse Café, du Stade Saputo. Chaque semaine nous publierons sur le blogue en alternance des portraits et des bons coups du Québec et du reste du Canada, avec la collaboration d’un collègue de l’Ontario. Au fur et à mesure, les sujets se préciseront. Nous voulons aussi produire de courtes vidéos pour raconter des histoires en lien avec le recyclage, défaire les mythes et documenter les freins au recyclage.

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