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Le porc du Québec calcule son empreinte

Par André-Anne Cadieux | 29 novembre 2012 | Entreprise

Les Producteurs de porcs du Québec ont effectué l’analyse du cycle de vie de leurs activités — une première mondiale selon ces derniers.

Avec l’aide de trois firmes indépendantes — Agéco, Oco Technologies et Quantis –, l’analyse réalisée selon les normes établies par le Programme des Nations unies pour l’environnement se penchait sur trois volets : l’empreinte eau, l’empreinte carbone et le bilan socioéconomique.

Selon les résultats, produire un kilo de porc au Québec engendrerait 4,16 kg de CO2, soit "l’équivalent d’un déplacement de 13,4 km en voiture." Cette empreinte est plus faible que la moyenne des grands pays producteurs, comme les États-Unis et le Royaume-Uni, soit 4,65 kg de CO2 par kilo. L’élevage de porcs est responsable de 7,6% des émissions de GES totales générées par l’agriculture au Québec. Seul le Danemark aurait un meilleur bilan carbone que le Québec, "grâce à la captation du méthane qui s’échappe du lisier et qui transformé en énergie", explique David Boissonneault, président de la Fédération des producteurs de porc du Québec (FPPQ).

Concernant l’empreinte eau associée aux étapes de fabrication d’un produit porcin au Québec, elle serait de 231 litres par kilogramme de porc désossé produit, soit deux fois moins que la moyenne mondiale (462 litres d’eau par kg). Le bilan socio-économique, qui permet d’évaluer le niveau de responsabilité socioéconomique des entreprises porcines à l’endroit des travailleurs agricoles, de la collectivité et de leurs partenaires commerciaux, soulignait la mise en place de "bonnes pratiques" en matière de salubrité, de bien-être animal et de protection des sols et de cohabitation, par exemple en utilisant des alternatives aux pesticides.

La FPPQ compte aussi réaliser un rapport de responsabilité sociale dès 2013, afin de permettre au secteur porcin québécois d’établir un plan d’action visant à améliorer son bilan socio-économique. "On ne va pas s’arrêter là, il reste du travail à faire, dit David Boissonneault. Avec leur engagement et la collaboration des partenaires, la FPPQ a adopté un plan d’action dynamique et innovateur pour mettre la durabilité au coeur de la production porcine, et ce, en allant plus loin que les normes sévères déjà existantes."

Pour consulter l’analyse, cliquer ici.


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