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Un premier bilan pour Dessau

Par André-Anne Cadieux | 15 novembre 2012 | Entreprise

La firme d’ingénierie et de construction Dessau a publié son premier rapport de développement durable.

D’emblée, l’entreprise aborde les enjeux actuellement sous l’attention des médias entourant cette industrie: éthique, processus d’attribution des contrats, pérennité, coûts de réalisation des infrastructures. Dessau expose dans ce rapport un aperçu des moyens mis en place pour permettre l’adoption de pratiques plus transparentes et durables.  »L’entreprise que mon père nous a léguée repose sur des valeurs, telles que le respect, qu’il a toujours défini comme, respect du client, respect des employés, écrit Jean-Pierre Sauriol, président de Dessau. Dans ce nouveau chapitre de notre histoire, nous élargissons la portée de cette définition pour y inclure le respect de l’environnement et des communautés dans lesquelles nous oeuvrons."

Parmi les objectifs et démarches adoptés par la firme, le rapport souligne les différents efforts concernant, entre autres, sa gestion des matières résiduelles, des déchets de construction, ainsi que de l’eau et des sols. L’un de ses objectifs, soit d’augmenter d’au moins 20% les revenus associés à son expertise en développement durable d’ici à 2015, a déjà été atteint grâce aux mandats de services en gestion et construction Leed. Par ailleurs, afin de valoriser ses matières résiduelles, l’entreprise vise l’obtention de l’attestation Ici on recycle de niveau 2, émise par Recyc-Québec.

Rappelons que l’entreprise avait publié en novembre 2011 son plan d’action 2011-2014, dans lequel elle définissait ses priorités autour des quatre axes suivants :

  • Intégrer les valeurs du développement durable dans ses activités,
  • Veiller à la santé et au bien-être des employés ainsi qu’à celui des communautés où ils oeuvrent,
  • Impliquer les parties prenantes dans la gestion de l’empreinte environnementale,
  • Faire preuve de transparence et améliorer les pratiques en matière de durabilité.

Le rapport répond également à certaines questions d’ONG et d’étudiants. En matière de gestion du risque de développement durable, le vice-président répond avoir refusé un projet en raison de son impact environnemental négatif. "Cette décision a été prise dans le cadre du processus du Comité de gestion du risque, qui nous aide à minimiser les risques dans nos projets", explique-t-il. "Nous n’analysons pas systématiquement les risques environnementaux et sociaux de toutes nos actions, précise toutefois Jean-Pierre Sauriol. Par contre, en plus du cadre réglementaire dans lequel nous travaillons, nous avons introduit des éléments de développement durable dans plusieurs de nos processus, notamment notre exercice de planification stratégique, nos revues de projets ou nos audits internes."

En ce qui a trait à l’éthique et la responsabilité d’entreprise, Dessau dit vouloir rétablir la confiance. "Nous devons agir avec plus de transparence, apprendre des erreurs collectives et améliorer nos outils de gouvernance, dit Jean-Pierre Sauriol. Pour y arriver, il nous faudra réaffirmer notre culture de respect et travailler de pair avec nos fournisseurs et partenaires. Rétablir la confiance demande du temps, mais en posant les bons gestes, l’industrie en sortira grandie."

Pour Dessau, le développement durable se définit d’abord comme une approche d’amélioration comprenant la réduction de l’empreinte environnementale, l’optimisation de ses impacts socio-économiques et une volonté d’approfondir ses choix de planification, de design, de construction et d’exploitation en vue de les rendre plus performants à long terme. "Durant la première année de notre Politique d’approvisionnement responsable, nous comptons principalement informer nos fournisseurs afin de les encourager à entamer une démarche d’amélioration continue comme nous le faisons, dit Robert Bouchard, vice-président administration. Nous n’avons pas encore de directives précises pour recommander un matériau plutôt qu’un autre, mais nous allons analyser la situation afin de nous doter d’outils d’aide à la décision."

Ce premier rapport de Dessau est produit selon le niveau d’application B de la Global Reporting Initiative. La firme compte mettre à jour cette publication tous les deux ans et produire un rapport sommaire des progrès en cours.

Pour consulter le rapport, cliquer ici


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