Une nouvelle méthodologie permet désormais d’évaluer les impacts du cycle de vie d’un produit ou d’un service en tenant compte de sa spécificité régionale.

Ce projet est dirigé par IMPACT World+, un organisme formé d’une équipe d’experts en évaluation des impacts du cycle de vie (EICV) et provenant d’organisations de divers pays, dont Polytechnique Montréal et le Ciraig. Afin de réaliser ces travaux, l’organisme a bénéficié d’un financement de 350000$ de la Fondation Alcoa (lire l’article).

Rappelons que l’EICV permet d’établir une relation entre le produit ou le service et son impact environnemental potentiel (biodiversité, changements climatiques, etc.) et d’identifier les meilleures options environnementales. Or, les méthodologies d’EICV utilisaient jusqu’à présent des conditions moyennes pour des régions non-spécifiques. À titre d’exemple, une émission de particules était ainsi analysée de la même façon, peu importe le pays ou la ville où elle se produit. La méthodologie récemment lancée par Impact World+ vise à pallier cette problématique, en tenant compte des conditions locales lors de l’évaluation des impacts environnementaux, et ce, partout à travers le monde.

Selon l’organisme, cette nouvelle méthode est également la première à quantifier le niveau de certitude d’une décision en ce qui a trait aux impacts générés par des produits ou services; ainsi, elle permet d’établir le taux de probabilité qu’un produit ou service A génère moins d’impacts qu’un produit ou service B.