Dix entreprises, dont Bell, Alcoa, Rio Tinto Alcan et Enerkem, participeront au projet-pilote d’empreinte carbone que vient de lancer le gouvernement du Québec.

Ce projet-pilote vise à préparer l’implantation, à l’échelle québécoise, d’un système de certification de l’empreinte carbone. Objectif: instaurer un système reconnu permettant aux entreprises du Québec d’afficher les émissions de GES émises par leurs produits et services tout au long de leur cycle de vie.

"Le développement de notre économie passe notamment par notre capacité à développer des produits qui répondent aux normes de qualité les plus élevées sur le plan écologique. […] Nos entreprises seront parmi les premières au monde à valoriser leur faible empreinte carbone pour mieux se positionner dans leur secteur respectif", dit Sam Hamad, ministre du Développement économique.

"Considérant que l’affichage de l’empreinte carbone sur les produits sera éventuellement imposé par certains pays où le Québec exporte ses produits, la mise en place d’un tel système constituera un atout supplémentaire pour nos entreprises", ajoute Hélène Lauzon, présidente du Conseil patronal de l’environnement du Québec (CPEQ).

Plusieurs pays d’Europe, dont la France, le Royaume-Uni et la Suède, ainsi que le Japon ont d’ailleurs déjà mis sur pied des démarches similaires.

Dix entreprises participeront à ce projet-pilote afin d’établir les bases de cette future étiquette carbone: Bell, Rio Tinto Alcan, Alcoa, Aluminerie Alouette, Interplast, Fibrek, Aliments Ultima, Enerkem, Laboratoire M2 et Chantiers Chibougamau / Nordic Structures Bois. Le projet sera mené conjointement par le Bureau de normalisation du Québec et le Centre interuniversitaire de recherche sur le cycle de vie des produits, procédés et services (Ciraig), qui dresseront les recommandations en matière de méthodologie de calcul, de vérification et de certification.

Pour les détails du projet, visiter le site Empreinte carbone, mis en ligne par le gouvernement du Québec.