Gaz Métro a inauguré la semaine dernière la première station de ravitaillement en gaz naturel liquéfié à vocation commerciale, dont le transporteur routier Transport Robert fera bénéficier quelque 180 véhicules lourds.

Cette annonce s’inscrit dans le cadre de la "Route bleue", un projet de démonstration d’utilisation du gaz naturel liquéfié (GNL) pour les véhicules lourds, mis en oeuvre par Gaz Métro et soutenu par Transports Québec. L’objectif est de créer le premier corridor de transport des marchandises au GNL au Canada sur l’axe routier A-20/H-401, entre les régions de Québec et de Toronto ; un axe routier qui compte quelque 48000 déplacements de véhicules lourds par semaine. Ce projet vise spécifiquement à remplacer le carburant diesel par un carburant plus "propre", le gaz naturel liquéfié.

Gaz Métro souligne en effet que le secteur du transport (routier, maritime, ferroviaire, aérien) est le premier émetteur de GES au Québec, représentant plus de 43% des émissions totales en 2008. Et que le transport routier de marchandises, utilisant des véhicules lourds au diesel, représente 28% des émissions totales du secteur du transport. "Comme le gaz naturel émet environ 25 % moins de GES que le diesel, il peut en réduire considérablement les émissions", indique Gaz Métro.

Dans un premier temps, Transport Robert mettra en activité un parc de 180 camions fonctionnant au GNL. "Transport Robert souhaite demeurer un chef de file dans l’industrie ; c’est pourquoi il nous semble primordial de miser sur un avenir plus propre, au bénéfice de nos clients, de nos employés et de nos actionnaires tout en générant des bénéfices pour la société. Ce projet nous permettra donc d’être plus compétitifs tout en réduisant l’empreinte écologique de nos activités", dit Claude Robert, président de Transport Robert.

Dans la foulée, Gaz Métro annonçait également que la Société des traversiers du Québec avait opté pour la technologie du GNL dans le cadre de l’ajout de deux nouveaux traversiers à Tadoussac.