Les résultats 2011 du Carbon Disclosure Project (CDP), rendus publics hier, révèlent que les entreprises canadiennes intègrent de mieux en mieux les bases d’une économie faible en carbone.

Rappelons que le CDP est une initiative internationale née en 2000 qui vise à encourager la divulgation d’informations corporatives en lien avec les changements climatiques. Chaque année, plusieurs centaines d’entreprises parmi les plus importantes de par le monde reçoivent un questionnaire les invitant à rendre publiques leurs émissions de GES, ainsi que leurs stratégies pour les diminuer et faire face aux changements climatiques.

Cette année, le taux de participation a atteint un niveau record : sur les 200 entreprises canadiennes ayant reçu le questionnaire, 108 d’entre elles (54%) y ont répondu. Les répondants identifient trois avantages directement liés à l’adoption de stratégies climatiques: la génération de nouveaux revenus issus de produits ou services contribuant à la réduction des GES ; la création de valeurs en associant la marque de l’entreprise à des considérations environnementales ; et la réduction des coûts et la gestion des risques liés aux prix des énergies.

En outre, pour la première fois, le CDP classe les entreprises en fonction de leur niveau de transparence. Le Carbon Disclosure Leadership Index retient les 20 entreprises ayant fourni la meilleure information, tant dans sa quantité que sa qualité. On trouve dans ce classement, dominé par Suncor, la Banque de Montréal, SNC-Lavalin, BCE, le groupe RBC et la Banque Nationale.

"La compréhension des opportunités futures d’une économie à faibles émissions de carbone générera une valeur considérable pour ceux qui auront la prévoyance de prioriser dès aujourd’hui cet objectif, dit Zoe Tcholak-Antitch, directrice, CDP Amérique du Nord. Ce rapport constitue une fenêtre permettant de constater comment les plus grandes sociétés publiques du Canada gèrent le carbone et font face aux changements climatiques."

Pour télécharger le rapport 2011 du CDP, cliquer ici.