Les entreprises québécoises disposent dorénavant d’un cadre officiel afin de les aider à réduire l’impact environnemental de leurs emballages et documents imprimés.

Éco Entreprises Québec (ÉEQ) vient en effet de rendre public le Code volontaire pour l’optimisation des contenants, emballages et imprimés, destiné aux entreprises assujetties au régime de compensation de la collecte sélective. Basé sur le cycle de vie d’un produit emballé, ce code s’appuie sur les principes de réduction à la source, d’écoconception et de recyclabilité. Objectif: aider les entreprises à réduire l’impact environnemental de leurs décisions d’affaires en matière d’emballages et d’imprimés.

"Les entreprises sont confrontées à une multitude de choix d’emballages qui se retrouvent actuellement sur le marché, dit Maryse Vermette, présidente de ÉEQ. Elles doivent faire les bons choix d’emballages vu leurs impacts sur la filière du recyclage et la responsabilité légale qui leur incombe de financer les coûts nets des programmes municipaux de collecte sélective. Elles bénéficieront dorénavant d’un processus d’amélioration continue élaboré à partir de stratégies éprouvées."

L’approche préconisée par le code s’appuie sur sept champs d’intervention: penser cycle de vie, adopter des critères d’approvisionnement responsable, améliorer le ratio emballage/produit, concevoir pour le transport, améliorer le scénario d’usage, améliorer la recyclabilité et communiquer. La mise oeuvre du code s’échelonnera sur quatre ans.

La première phase vise spécifiquement les secteurs de l’alimentaire et des produits de santé, desquels proviennent 80% des produits emballés mis sur le marché au Québec. Parmi les premiers signataires figurent Lassonde, Cascades, la SAQ, Sobeys, Provigo et Costco.

Pour télécharger le sommaire du code volontaire, cliquer ici.