C’est mardi soir qu’ont été annoncés les 14 projets gagnants et finalistes au concours Ecoconception 2011. Parmi les entreprises récompensées figurent Cascades, Planchers Mercier et Stone Lizard.

Plus de 150 personnes ont assisté à cette première remise de prix destinée à souligner l’éco-innovation des entreprises québécoises. "Ce succès démontre le fort intérêt que les organisations québécoises portent à ces nouvelles pratiques d’affaires, qui lient étroitement design, préoccupation environnementale et innovation", dit Mickaël Carlier, président de Novae.

Chez les moyennes et grandes entreprises, Plancher Mercier remporte les honneurs dans la catégorie B2C pour son plancher préverni à base d’huile de soja. Cette innovation lui permet de réduire sa dépendance aux produits dérivés du pétrole, tout en améliorant son empreinte environnementale.

Cascades a pour sa part été récompensée dans la catégorie B2B avec son papier Rolland Enviro 100 Satin, composé à 100% de fibres post-consommation, certifié FSC et Sans chlore, et fabriqué dans une usine alimentée à 95% en biogaz.

Du côté des petites entreprises, le fabricant d’uniformes scolaires Stone Lizard a été récompensé dans la catégorie B2C pour sa nouvelle gamme d’uniformes faits de coton biologique, certifié GOTS (Global organic textile standards). Pour sa part, Traces Design s’est distinguée dans la catégorie B2B avec son panneau hydroponique en polyéthylène haute densité, moulé par extrusion-soufflage, qui décuple les bénéfices environnementaux de ce mode de culture.

Au total, ce sont 14 produits qui ont été mis de l’avant dans le cadre de la première édition du concours Ecoconception.

L’ensemble des résultats, ainsi qu’une entrevue avec les membres du jury, font l’objet d’une publication Novae, que l’on peut se procurer dès maintenant sur la boutique Novae ou en kiosque à compter de demain. Pour voir les photos de la soirée, cliquer ici.

Initiative de Novae, le concours Ecoconception est organisé en association avec l’Institut de développement de produits. Il bénéficie également du soutien d’Alcoa, du ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, de Recyc-Québec, de Metro et de l’École Polytechnique de Montréal.