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Quand les entreprises donnent une seconde vie à nos produits

Par Marie Allimann | 2 novembre 2018 | Entreprise

Récupérer et revaloriser les produits qu’elles ont fabriqué ou utilisé: une approche que de plus en plus d’entreprises cherchent à intégrer à leur modèle d’affaires.

GEEP (Global Electric Electronic Processing) est spécialisée dans la récupération, le réemploi et la mise en marché des matières recyclables des produits électriques et électroniques. L’entreprise, présente à travers le Canada, reprend les équipements usagés, plus précisément tout matériel doté «d’un cordon d’alimentation, d’une batterie ou d’un circuit imprimé», indique Bruce Hartley, vice-président, développement des affaires de GEEP. Ces équipements proviennent des écocentres, mais aussi des entreprises.  Si près de 99% des produits récupérés des écocentres est voué au recyclage en raison de sa vétusté, environ 70% du matériel provenant des grandes entreprises peut quant à lui trouver une seconde vie pour quelques années supplémentaires que ce soit auprès d’un particulier ou d’une petite entreprise, et ce pour une somme modique.

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70% du matériel que reçoit GEEP des grandes entreprises peut trouver une seconde vie

Récupération et recyclage sont en outre deux principes que la compagnie Keurig met de l’avant dans le programme de récupération de ses cafetières en fin de vie. Développé à l’échelle canadienne, ce programme permet la récupération de cafetières issues des retours effectués par les clients dans les grands magasins et autres détaillants qui, à leur tour, retournent ces petits électroménagers dans l’un des six centres de récupération des matières de GEEP, de Vancouver à Laval.

«Notre rôle est d’abord d’assurer le suivi et la traçabilité de ces produits pour permettre à Keurig de savoir par exemple quel détaillant retourne quel produit», précise Bruce Hartley. GEEP procède ensuite au broyage des cafetières pour en séparer les matériaux composés essentiellement de plastique, mais aussi de métal et de circuits imprimés. Le procédé permet de récupérer près de 100% des matériaux qui seront ensuite réintégrés dans la fabrication de nouveaux produits.

En pratique, «nous avons réceptionné près de 27 000 cafetières en 2017 pour récupérer environ 180 tonnes de matières recyclables», indique Bruce Hartley. Les plastiques sont essentiellement recyclés dans la fabrication de produits électriques et électroniques, des secteurs où «de plus en plus de compagnies établissent des standards pour l’utilisation de plastique recyclé dans leur produit». Pour sa part, le métal est vendu pour être ensuite refondu, tout comme les circuits imprimés dont les métaux précieux composent de nouveaux circuits imprimés.

Keurig assure également le recyclage de ses cafetières lorsqu’elles arrivent à la fin de leur vie utile. Les consommateurs peuvent ainsi déposer leur cafetière en fin de vie chez un détaillant Bureau en Gros participant, afin que les matériaux puissent être recyclés par une organisation partenaire.

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Par l’intermédiaire de GEEP, 27000 cafetières Keurig ont été récupérées et revalorisées en 2017.

La solution offerte par GEEP est également intéressante pour les entreprises qui décident de donner leur matériel en fin de vie utile. D’abord parce GEEP assure, préalablement à la revente, la destruction complète des données confidentielles contenues dans les équipements tels que téléphones cellulaires et autres ordinateurs. Ensuite parce que l’entreprise qui se départit de son matériel usagé perçoit une partie du revenu de la revente de ses équipements. «Il y a un grand travail de conscientisation à faire pour que les entreprises réalisent que leurs vieux équipements peuvent non seulement avoir une seconde vie mais aussi leur rapporter de l’argent. Cela a par exemple permis à l’un de nos clients d’encaisser 70000$ pour le matériel informatique dont il se débarrassait.» À condition toutefois de faire affaire exclusivement avec «des entreprises dûment certifiées pour le réemploi et le recyclage des matières, afin d’éviter le marché parallèle et l’exportation des équipements entiers dans les pays en voie de développement.»


Cet article fait partie d’une série de publications financées par Keurig Canada.


Photo de Une: Daniel von Appen


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