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Economie circulaire: les dessous du recyclage

Par Marie Allimann | 17 octobre 2018 | Entreprise

Comment s’assurer que les déchets dirigés vers les centres de tri du Québec soient bien recyclés?

Qu’il s’agisse de déchets de plastique ou de bois, de verres, métaux, cartons ou papiers, l’entreprise de Plessisville Machinex conçoit et fabrique des équipements de tri des matières recyclables. À l’instar des quelque 350 centres de tri qui ont déjà bénéficié de ses services en Amérique du Nord, en Europe ou en Australie, la compagnie offre à ses clients des solutions clefs en main, en tenant compte notamment de types de matériaux qu’ils souhaitent recycler en priorité et de la cadence désirée dans leurs opérations. Cette collaboration avec les centres de tri québécois va bien au-delà, selon Pierre-André Mongeon, directeur de projets aux ventes au sein de Machinex : «Ils nous permettent d’installer dans leurs locaux nos prototypes qu’ils acceptent d’opérer et d’observer pour une amélioration continue.» Il arrive aussi que des manufacturiers s’adressent directement à Machinex pour mieux comprendre la recyclabilité de leurs emballages. C’est le cas de Keurig qui a mandaté la compagnie en vue de déterminer si ses équipements étaient adaptés au tri des capsules à café.

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Pierre-André Mongeon

La question était d’abord de savoir si ces capsules étaient suffisamment grandes pour être triées dans l’une des premières étapes du processus de tri, à savoir la séparation des matériaux 2D comme le papier, des matériaux 3D, c’est-à-dire les contenants (canettes, bouteilles en plastique…). Une fois dirigées dans la section des contenants 3D, l’autre question était de savoir si ces capsules étaient facilement identifiables, quel que soit leur état, afin d’être sélectionnées dans la dernière étape du tri.

Pour ce faire, Machinex a d’abord observé une série de capsules vierges dans le processus de séparation des matériaux 2D et 3D dans deux centres de tri. L’intérêt de cette observation était également de vérifier l’efficacité des technologies les plus couramment utilisées à cette étape, à savoir le séparateur balistique d’une part et le séparateur à disques d’autre part. Enfin, on a effectué l’observation du comportement des capsules dans la dernière étape de tri à travers le tri optique, une technologie développée par Machinex pour détecter de manière plus nette et plus efficace les matériaux de petite taille, selon le type de matériau par exemple.

A l’issue de ces étapes d’analyses, Machinex a assisté à un test formel réalisé par Keurig en partenariat avec Recyc-Québec et Éco-Entreprises Québec dans un troisième centre tri où les capsules étaient équipées de puces pour mieux les retracer à travers tout le processus de tri.

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«Nous étions satisfaits des résultats dès nos premières observations, indique Pierre-André Mongeon. Qu’elles soient écrasées, ouvertes ou pleines, la grande majorité des capsules sont arrivées dans la section des contenants [matériaux 3D]. Par la suite, le taux de récupération dépend de la technologie utilisée.» En ce sens, Machinex a cherché à améliorer les taux de capture des capsules en ajustant la programmation du tri optique. Résultat: le taux de réussite est amélioré de façon significative. De quoi satisfaire l’objectif de Keurig qui souhaitait, à travers ces essais, rassurer les centres de tri sur leur capacité à trier efficacement les capsules à café.


Cet article fait partie d’une série de publications financées par Keurig Canada.



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