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Rosemont veut favoriser le développement de l’économie collaborative

Par Mickaël Carlier | 28 avril 2016 | Ville

De la location de stationnements à l’usage partagé de potagers, l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie, à Montréal, va modifier sa réglementation afin d’encourager les citoyens et les entrepreneurs à prendre pleinement part à l’économie collaborative.
La réglementation actuelle classe la location d’espaces privés avec les activités commerciales, créant un conflit avec la définition stricte de l’usage « habitation propre » des quartiers résidentiels. La modification réglementaire vise ainsi à permettre et encadrer les usages complémentaires lorsqu’un citoyen obtient une contrepartie pour l’usage de son espace privé à des fins de stationnement (entrée en façade), d’entreposage (garage, remise, partie d’un sous-sol) ou d’agriculture urbaine (partie de la cour arrière).
« Cette démarche s’inscrit dans notre volonté d’être les leaders sur les questions d’économie collaborative et d’innovation, affirme le conseiller du district de Marie-Victorin, Guillaume Lavoie, responsable de ce dossier pour l’arrondissement.  Le fait d’avoir été capable de transformer cette vision en un règlement concret témoigne de l’aspect pragmatique de cet engagement
Cette nouvelle réglementation vise à optimiser les espaces existants plutôt que d’en construire d’autres qui risquent d’être sous-utilisés à leur tour. « L’économie collaborative permettra de soulager la pression dans les secteurs très achalandés, comme l’hôpital Maisonneuve-Rosemont et l’Institut de cardiologie de Montréal. Des centaines de milliers de personnes s’y rendent chaque année, alors que le stationnement y est difficile et l’accès au transport collectif inadéquat. Or, on y trouve, à proximité, des centaines d’entrées en façade libres de jour que les résidants des environs pourraient rendre disponibles », explique Guillaume Lavoie. L’émergence de ce type de pratique viendra également encourager l’utilisation de stationnements à grande surface hors des heures de pointe, comme ceux des épiceries et des centres commerciaux.
L’agriculture urbaine bénéficiera également de cette nouvelle réglementation qui encouragera la mise en contact de citoyens intéressés à louer leur espace de terrain privé à d’autres citoyens souhaitant les cultiver.
« Les règlements imprécis représentent un frein à l’innovation et nuisent aux investissements, particulièrement en ce qui concerne les pratiques d’économie collaborative, explique Guillaume Lavoie. Les investisseurs et les utilisateurs ont besoin de certitudes sur l’environnement réglementaire dans lequel ils opèrent. En clarifiant et en modernisant nos règles, nous favorisons la création et l’essor de start-ups locales souhaitant se lancer dans ce grand marché tout en jouant un rôle de catalyseur dans l’adoption de ces pratiques par la population en général. »


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