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AGIT : pour une informatique durable

Par Marie Allimann | 5 janvier 2016 | Sensibilisation

AGIT Québec est une nouvelle association qui souhaite aider autant les entreprises que les citoyens à limiter l’impact des technologies de l’information et de la communication (TIC) sur l’environnement.
Lancée au courant du mois de décembre 2015 par un groupe composé de Synairgis, Desjardins, Claridion et Insertech, l’Alliance pour une Gestion informatique techno-responsable (AGIT) a pour objectif de définir et diffuser des pratiques écologiquement et socialement responsables au sein des métiers des technologies de l’information et des télécommunications (TIC) au Québec. « Notre objectif est de fédérer le maximum d’entreprises qui s’impliquent et se démarquent réellement dans le domaine de l’informatique verte. On veut également impliquer des chaires de recherches parce que nous en avons de très bonnes au Québec », déclare Patrice Camus, spécialiste en RSE chez Desjardins.
Créée en partenariat avec AGIT France, une association professionnelle similaire fondée en France en 2011, AGIT Québec souhaite diffuser les meilleures pratiques éco-responsables dans les domaines des TIC tout en répondant aux besoins du marché et en se positionnant comme un organisme de référence neutre afin de conseiller ses membres dans des situations délicates comme peut par exemple l’être le recyclage d’équipements informatiques usagés. « Nous souhaitons nous démarquer par rapport à AGIT France qui ne compte dans ses rangs que des experts et consultants. Nous cherchons à impliquer différents acteurs de la société, c’est pourquoi nous proposons différents statuts à nos membres allant d’expert détenant la certification « Green It Foundation » du BCS à simple observateur citoyen. »
L’objectif est ainsi de sensibiliser et d’éduquer les entreprises et les citoyens qui manifestent un vif intérêt envers les pratiques de l’informatique durable dans le but de limiter sensiblement leurs consommations énergétiques. Cela peut aller de la mesure de la consommation d’espace de stockage (virtuels et physiques) à la mise en commun des équipements informatiques comme les imprimantes ou en donnant une deuxième vie à ces derniers, soit par le don ou la revente afin de réduire les déchets. «Nous voulons proposer des outils à nos membres afin, par exemple, de les aider à bien gérer un parc informatique», souligne Cyrille Maltot, président de Synairgis.
Selon le CNRS, les éléments essentiels du Big Data consomment une puissance électrique semblable à celle des centrales nucléaires, à l’image des Google, Facebook et autres Amazon qui possèdent chacun plus d’un million de serveurs. Les serveurs informatiques utilisés par des centres de données non virtuels émettent 2% des émissions de CO2 dans le monde soit autant que l’intégralité de l’aviation civile mondiale.
Hormis le cas des serveurs informatiques dont les conséquences sur l’environnement sont préoccupantes, celui du cycle de vie des appareils électroniques représente un enjeu crucial. En effet, les ordinateurs et les téléphones intelligents ainsi que l’ensemble du processus lié à leur fabrication représentent 80% des impacts environnementaux  comme notamment l’épuisement des terres rares et l’émission de gaz à effet de serres (GES).
« C’est en regroupant les acteurs sensibles au défi écologiques liés au TIC que nous arriverons à faire avancer notre cause. Pour nos débuts, nous allons prochainement organiser une conférence sur l’informatique verte dans le but de mobiliser un maximum d’entreprises, petites et grandes, qui développent une véritable sensibilité pour cet enjeu », explique Patrice Camus.


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