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Gaz à effet de serre : le Canada peut atteindre ses objectifs

Par André-Anne Cadieux | 22 juin 2006 | Recherche

Le Canada a la capacité d’atteindre une réduction de 60% de ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2050…s’il le veut. C’est la conclusion à laquelle arrive le document consultatif rendu public hier par la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie (TRNEE), un organisme fédéral indépendant qui relève du ministère de l’Environnement. Ainsi, selon l’organisme, le Canada pourrait à la fois poursuivre sa croissance économique – et notamment sa production de sables bitumineux – tout en réduisant ses émissions de GES.

Pour cela, deux conditions majeures sont soulevées par la TRNEE. D‘abord, la technologie et les efforts d’efficacité énergétique doivent jouer un rôle important. À cet effet, l’organisme souligne qu’il ne s’agit pas tant de savoir quelles technologies déployer, mais surtout comment déployer toutes les technologies possibles, en particulier en ce qui concerne le transport des personnes et des marchandises, ainsi que la construction résidentielle et commerciale. Sur l’objectif de 60% de réduction de GES, la TRNEE estime que ces efforts permettraient d’en atteindre 40%.

La technologie a également un rôle à jouer dans le piégeage du carbone. En tant que grand exportateur d’énergie, le Canada peut en effet tirer profit d’efforts menés pour capturer le carbone dans les secteurs pétrolier et gazier. Les gains pour le Canada seraient non seulement environnementaux, mais également concurrentiels sur l’échiquier mondial de l’énergie.

Au-delà des dimensions technologiques, la seconde condition de réussite, selon la TRNEE, est l’engagement à long terme, autrement dit la volonté politique. « Le secteur privé a besoin d’un tel engagement afin de pouvoir prendre des décisions sur des investissements à court terme qui tiennent compte de la réduction des émissions de gaz à effet de serre« , peut-on lire dans le rapport qui rappelle en outre que plus on attend, plus il sera difficile d’engager ce changement. « Ces décisions, qui ont des répercussions sur l’infrastructure de la production et de l’utilisation d’énergie, se prennent en ce moment, quotidiennement. Il importe d’envoyer le bon signal le plus vite possible.« 

Pour télécharger le rapport, cliquer ici.


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